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Plusieurs chefs d'Etats défileront à Paris dimanche

David Cameron.[ARCHIVES AFP]

Angela Merkel, Mariano Rajoy, David Cameron et Mariano Rajoy ont annoncé vendredi qu'il participeraient à la grande marche prévue dimanche à Paris après l'attentat meurtrier contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.

 

L'onde de choc de l'attentat contre Charlie Hebdo et des prises d'otages continue de dominer l'agenda politique avec la venue de nombreux chefs de gouvernement européens - et probablement de François Hollande - à la "marche républicaine" dimanche, qui éclipse en partie la polémique sur la présence ou pas du FN.

"Je serai à Paris dimanche pour soutenir le peuple français. L'Espagne avec la France contre le terrorisme et pour la liberté", a écrit Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, vendredi après-midi sur son compte twitter.

 "J'ai accepté l'invitation du président Hollande de participer à la marche d'unité ce dimanche à Paris célébrant les valeurs incarnées par #CharlieHebdo", a déclaré David Cameron sur son compte Twitter.

 

 

 "Dimanche je serai avec François Hollande à Paris. #JeSuisCharlie", a écrit le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, en français sur son compte. "Nous ne permettrons pas à la peur de nous changer, #Europe", a-t-il ajouté en italien.

 

Affluence historique attendue
   
Initialement lancée par la gauche, cette grande "marche républicaine", dont l'affluence pourrait être historique, est désormais co-organisée, entre autres syndicats et associations, par la quasi-totalité des partis politiques, à l'exception du Front National qui a vigoureusement dénoncé cette "exclusion".

Le même jour de cette marche, onze ministre de l'Intérieur européens participeront à une réunion internationale sur le terrorisme organisée par Bernard Cazeneuve place Beauvau, à Paris, et à laquelle le ministre américain de la Justice se joindra.

Cette présence internationale relègue au second plan le débat franco-français sur la participation ou non du FN à ce rassemblement en mémoire de Charlie Hebdo, qui avait fait du parti d'extrême droite une de ses cibles privilégiées.

Marine Le Pen s'est indignée: "Il n'y a plus d'union nationale", a-t-elle dit, tandis que son numéro 2 Florian Philippot a d'ores et déjà raillé une "marche UMPS" rassemblant les "responsables du laxisme actuel".

L'UMP, mais aussi François Bayrou (Modem) et Jean-Christophe Lagarde (UDI) ont défendu la présence du FN. M. Lagarde appelant cependant Mme Le Pen à "ne pas pleurnicher". Le Parti socialiste s'est quelque peu divisé sur la question, François Lamy (proche de Martine Aubry) estimant qu'il n'avait "rien à faire" dans le cortège, Olivier Faure préférant "n'exclure personne" et le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis tentant la synthèse en appelant à venir "qui veut et se sent concerné".

Après cette grande séquence de deuil national, le débat politique reprendra probablement un tour plus polémique en France. L'encre de la loi de "lutte contre le terrorisme" du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve est encore fraîche après son adoption par le Parlement le 4 novembre. Mais Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà appelé son successeur à élever le "niveau de fermeté et de vigilance" et à prendre des "mesures", que François Fillon a dit attendre dès la semaine prochaine. Quant au FN, il se dit le "seul" à dénoncer le "fondamental

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