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J-1 avant le référendum : l’Ecosse retient son souffle

[LEON NEAL / AFP]

Le suspense va durer jusqu’au bout. La tension est à son comble chez les partisans comme chez les ­opposants de l’indépendance écossaise, alors que le référendum s’ouvre jeudi matin.

 

Mardi, les trois grands partis britanniques ont tenté de convaincre les Ecossais de rester au sein du Royaume-Uni, en ­publiant dans le Daily Record, le principal quotidien écossais, une déclaration conjointe solennelle promettant une autonomie accrue si l’indépendance était rejetée.

Le Premier ministre, David Cameron, le leader du Parti travailliste, Ed Miliband, et le vice-Premier ministre libéral-démocrate, Nick Clegg, y ont promis d’ouvrir des négociations avec Edimbourg sur le transfert de nouveaux pouvoirs, dès le lendemain du scrutin.

 

Echanges virulents

L’ancien ministre de l’Economie, Alistair Darling, a choisi pour sa part d’attaquer le camp du «oui» en évoquant un ­document selon lequel le Scottish National Party fait face à des dettes importantes et devrait opérer des coupes dans le budget de la santé, s’il se retrouvait à la tête d’une Ecosse indépendante.

Cette offensive médiatique traduit la crainte qui s’est emparée des dirigeants britanniques depuis la publication il y a deux semaines d’un sondage donnant le «oui» en tête. Si trois des quatre sondages publiés le week-end dernier donnent le «non» vainqueur, rien n’est joué. 

Les bookmakers ont en tout cas flairé la bonne affaire, misant sur le «oui», potentiellement plus rentable. Selon l’organisme de paris Ladbrokes, 90 % des paris pris au cours des trois dernières semaines en Ecosse l’étaient sur le «oui», et 58 % dans l’ensemble de la Grande-Bretagne.

 

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