Alors que le pays est confronté à l’offensive des djihadistes, les députés ont échoué hier à enclencher le processus de formation d'un gouvernement, lors de la première session du Parlement issu des élections du 30 avril.
A l’issue d’une séance houleuse, où les invectives se sont multipliées, une nouvelle session a été fixée au 8 juillet prochain.
Ce nouvel échec vient illustrer une nouvelle fois les divisions qui minent l’Irak. Malgré les multiples appels à l’unité lancés afin de faire face à l’offensive de l’Etat Islamique (EI), les désaccords semblent insurmontables entre chiites, sunnites et kurdes.
Le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzan, a ainsi demandé hier l’organisation d’un référendum sur l’indépendance.
Et à mesure que le crise devient plus aigue, le Premier ministre sortant, le chiite Nouri al-Maliki, concentre de plus en plus de critiques. Incapable d’enrayer la progression des djihadistes et accusé d’attiser les divisions, il pourrait finalement échouer à obtenir un nouveau mandat.