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Ukraine : l’espoir d’une sortie de crise

John Kerry et Sergueï Lavrov. [JIM BOURG / POOL / AFP]

Le pessimisme était pourtant de mise avant le début des négociations.

 

Après plus de six heures de négociations, hier à Genève, les chefs de la diplomatie russe, ukrainien, américain et européen ont fini par se mettre d’accord sur un plan en vue d’une désescalade dans la crise qui secoue l’Est de l’Ukraine.

Comme l’a précisé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le texte prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l’évacuation des bâtiments occupés.

Une amnistie doit également être accordée aux protagonistes de cette crise, à l’exception de "ceux qui sont coupables de crimes capitaux".

 

Les menaces de Poutine

Mais malgré l’espoir suscité par ce plan, sur le terrain, un retour au calme semblait des plus incertains. La situation apparaissait en effet plus tendue que jamais, après que des affrontements entre troupes loyalistes et pro-russes ont fait trois morts dans la nuit de mercredi à jeudi.

Une issue pacifique semblait d’autant plus incertaine que Vladimir Poutine a encore ajouté de l’huile sur le feu lors d’un discours télévisé prononcé dans la matinée, brandissant une nouvelle fois la menace d’une intervention militaire de grande ampleur en Ukraine.

Le Parlement ukrainien a répliqué en proposant de rétablir la conscription obligatoire, qui avait été supprimée l’an dernier.

La compagnie aérienne russe Aeroflot a également annoncé avoir reçu un avis officiel du gouvernement ukrainien interdisant l’entrée sur le territoire ukrainien aux hommes russes entre 16 et 60 ans.

Enfin, Kiev a annoncé avoir arrêté 10 espions russes, accusés d’avoir encouragé les troubles dans l’Est. 

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