Alors que le mystère reste entier après la disparition du vol MH 370 de la Malaysia Airlines, le Washington Post rapporte que 19 téléphones portables appartenant à des passagers fonctionneraient toujours.
Quatre jours après la disparition du Boeing 777 de la Malaysia Airlines transportant 227 passagers, les opérations de recherches sont toujours infructueuses. Une situation compliquée pour les familles des victimes.
D'autant plus que des informations de presse viennent ajouter du mystère à la catastrophe. Ainsi, selon le Washington Post, les portables de 19 passagers de l'avion seraient toujours actifs. Des proches ont appelé sur les portables des victimes, et ces derniers auraient sonné.
Alertés par ces familles, des responsables de la compagnie aérienne Malaysia Airlines ont tenté l'expérience sur les téléphones des membres de la compagnie et ont abouti au même résultat, selon le Singapore Strait Times.
De même, certains portables seraient toujours connectés au service de messagerie chinois QQ, rapporte encore le Washington Post.
D'après l'International Business Time, citant le site China.org, les 19 familles concernées ont signé une déclaration commune attestant de l'activité des portables. Ils espèrent ainsi convaincre les autorités de traquer les portables pour les géolocaliser.
Les portables souvent sources de rumeurs infondées
Toutefois, la porte-parole du BEA (Bureau d'enquête et d'analyse) contactée par DirectMatin.fr appelle à la plus grande prudence concernant ces informations. "Les portables sont souvent sources de spéculations lors des catastrophes. Il faut être très prudent car cela peut être terrible pour les familles concernées", souligne-t-elle.
Et de rappeler que lors de la catastrophe de Charm el-Cheikh (Egypte) en 2004, des rumeurs affirmaient que des passagers avaient envoyé des SMS peu après le décollage indiquant que le vol ne se déroulait pas correctement. Ces spéculations s'étaient révélées fausses.
Annonces contradictoires depuis la disparition de l'avion
Depuis la disparition des radars dans la nuit de vendredi à samedi, les annonces contradictoires sont nombreuses.
A plusieurs reprises, les secours ont cru repérer des éléments de l'avion en mer avant que les vérifications infirment ces découvertes. Ainsi, la nappe de carburant aperçue n'appartenait pas au vol MH 370 et le radeau de survie n'était en réalité "qu'une couverture moisie pour enrouleur de câble.
La porte-parole du BEA souligne qu'après la catastrophe du vol AF447 Rio-Paris, les premiers débris de l'avion n'avaient été repérés que six jours après. Une situation qui s'explique notamment par la pollution des mers et océans.