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Ianoukovitch : le pays est aux mains de "jeunes néo-fascistes"

Viktor Ianoukovitch le 28 février 2014.[Capture d'écran BFMTV]

Alors qu'il n'avait pas donné signe de vie depuis sa destitution samedi par le Parlement, Viktor Ianoukovitch, recherché en Ukraine pour "meurtres de masse" après la mort de 82 personnes à Kiev la semaine dernière, a donné une conférence de presse depuis Rostov-sur-le-Don, ville russe proche de la frontière avec l'Ukraine, à environ 200 kilomètres de son fief de Donetsk.

 

"Je me considère toujours comme le chef légitime de l’Etat ukrainien", avait annoncé jeudi, avant la conférence de presse prévue ce vendredi. Devant les micros, Viktor Ianoukovitch a dénoncé les événements de la semaine écoulée.

Le président ukrainien déchu a affirmé qu'il n'avait "pas été renversé" et a promis de "poursuivre la lutte pour l'avenir de l'Ukraine".

Il a déclaré avoir été contraint de quitter l'Ukraine après des menaces sur sa vie, affirmant que le pouvoir avait été pris "par des jeunes gaillards nationalistes et pro-fascistes".

Il a ajouté que la Crimée doit continuer à faire partie de l'Ukraine et promis de retourner en Ukraine dès qu'il aurait "des conditions et des garanties, notamment de la part des médiateurs internationaux" pour sa sécurité".

Il a déclaré qu'il avait discuté par téléphone avec le président russe Vladimir Poutine après être arrivé en Russie, mais qu'il ne l'avait pas rencontré.

 

 

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