Percy Norton a fêté ses 100 ans cette semaine. Un petit miracle pour ce soldat britannique gravement blessé lors du débarquement de Normandie en 1944. A cette époque, le corps médical lui prédit qu'il ne lui reste que 3 mois à vivre.
C'est une belle histoire que rapporte le Daily Mail. Celle de Percy Norton, un ancien boucher britannique qui a fêté son centenaire cette semaine contre toutes attentes.
Ce vétéran de l'armée a participé à la libération de la France, lors du débarquement en Normandie. A l'été 1944, peu de temps après le jour J, il se trouve avec son régiment, le Royal Norfolk Regiment, près de Caen. Ils attaquent un char allemand. Mais un obus allié tombe à proximité. Deux soldats meurent sur le coup, Percy Norton est lui grièvement blessé, touché à l'abdomen, à la rate et au poumon.
Les médecins ne sont guère optimistes sur son rétablissement. A tel point qu'il est d'abord soigné sur place au lieu d'être rapatrié. Toujours en vie un mois après, il est finalement rapatrié à l'arrière et passe 13 mois en soins intensifs dans un hôpital britannique. Quand il en sort en 1945, les médecins sont formels. Il ne lui reste que trois petits mois à vivre.
"Norton la Résurrection"
Marié depuis 1943, Percy Norton met alors à profit ce temps pour voyager avec son épouse et revoir tous ses amis. Les trois mois fatidiques passent. Percy Norton est toujours bien vivant. Son épouse l'encourage à faire du vélo d'appartement et à ne rater sous aucun prétexte les parties de pêches estivales du samedi. Le Britannique revient à la vie. Le corps médical n'en revient pas et le surnomme bien vite "Norton la Résurrection".
Aujourd'hui veuf, Percy Norton peut se réjouir de son sort. Il est père de deux enfants et mène une vie encore très active. Il accompagne l'une de ses filles à travers tout le pays pour des concours de chiens teckel qu'il affectionne particulièrement. Et pour son 100e anniversaire, il a même reçu une carte de la Reine.
Bertrand Sciboz, chasseur d'épaves du Débarquement
Débarquement allié du 6 juin 1944 : « On nous avait annoncé qu’un gars sur deux ne reviendrait pas »
Les plages du débarquement à l'Unesco ?