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Le Drian à Bangui auprès des forces françaises

Jean-Yves Le Drian à la sortie de Matignon le 10 décembre 2013 à Paris [Bertrand Guay / AFP/Archives] Jean-Yves Le Drian à la sortie de Matignon le 10 décembre 2013 à Paris [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé vendredi matin à Bangui, où il doit s'entretenir avec les autorités de transition en Centrafrique et rencontrer les forces françaises déployées dans le pays, a-t-on appris dans son entourage.

M. Le Drian a rencontré à son arrivée les chefs de la force africaine en RCA, la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), et doit s'envoler dans la matinée vers Bossangoa, autre point chaud de la République Centrafricaine, où sont déployés plusieurs centaines de soldats français.

A son retour à Bangui dans la journée, le ministre doit s'entretenir avec le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, ex-chef de la rebellion Séléka. Dans la soirée, il se rendra au Tchad, où il rencontrera le président Idriss Deby, a-t-on précisé de même source.

A Bangui, le ministre fera un point de la situation avec le chef des forces françaises en RCA, le général Francisco Soriano, une semaine après le début de l'intervention militaire française, Sangaris, dans le pays.

Soldats français le 12 décembre 2013 à Bangui [Fred Dufour / AFP]
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Soldats français le 12 décembre 2013 à Bangui
 

La France a déployé en quelques jours 1.600 hommes en Centrafrique pour mettre fin aux exactions des groupes armés et tenter de stabiliser le pays. Deux soldats français ont été tués lundi, quatre jours après le début de l'opération, lors d'un accrochage à proximité de l'aéroport.

Le président François Hollande s'est lui-même rendu mardi soir à Bangui, au retour de la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela à laquelle il a assisté en Afrique du Sud. Il a alors jugé la mission française, sous mandat de l'ONU, "dangereuse" mais "nécessaire" si l'on veut "éviter un carnage" dans le pays.

La France est intervenue en Centrafrique officiellement pour appuyer la Misca, qui compte environ 3.000 hommes et doit prendre à terme le relais des forces françaises pour maintenir la stabilité du pays. La force africaine est constituée de contingents tchadiens, camerounais et gabonais notamment.

 

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