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Fukushima: Abe veut aussi démanteler les réacteurs 5 et 6

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (casque rouge), le 19 septembre 2013 à la centrale nucléaire de Fukushima [- / Japan Pool/AFP] Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (casque rouge), le 19 septembre 2013 à la centrale nucléaire de Fukushima [- / Japan Pool/AFP]

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a demandé à la compagnie Tepco de prévoir le démantèlement des réacteurs 5 et 6 de la centrale accidentée de Fukushima en plus des numéros 1 à 4 ruinés par le tsunami du 11 mars 2011, lors d'une visite sur place jeudi.

Officiellement jusqu'à présent, Tokyo Electric Power (Tepco) n'a présenté un calendrier de démantèlement que pour les unités 1 à 4, mais rien n'est encore décidé pour les 5 et 6, un peu à l'écart et relativement peu endommagés.

Si Tepco n'a rien prévu pour les 5 et 6, c'est que la compagnie a déjà beaucoup à faire avec les quatre premiers qui lui coûtent horriblement cher et ne veut pas être obligée d'inscrire immédiatement dans ses comptes déjà massacrés les pertes colossales qu'induirait une décision supplémentaire de démantèlement.

Selon les évaluations circulant dans la presse nippone, le montant de la charge à inscrire s'élèverait à au moins 26 milliards de yens (200 millions d'euros), même si des aménagements comptables envisagés par le gouvernement pourraient faciliter les choses.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (casque rouge) observe une digue improvisée fabriquée avec des fûts sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima, le 19 septembre 2013 [- / Pool/AFP]
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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (casque rouge) observe une digue improvisée fabriquée avec des fûts sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima, le 19 septembre 2013

On imagine de toute façon mal un redémarrage de ces deux réacteurs, fût-ce à une date éloignée, d'autant que la préfecture de Fukushima a indiqué depuis longtemps par la voix de son gouverneur qu'il était hors de qestion que soient remis en service des réacteurs dans la région. Cela suppose aussi que ceux de la deuxième centrale, Fukushima Daini qui comporte quatre unités, soit aussi liquidée.

Le patron de Tepco se serait engagé jeudi auprès du Premier ministre en visite à Fukushima à prendre une décision d'ici à la fin de l'année. Tepco voudrait étudier aussi d'autres options que le démantèlement, par exemple la conversion en équipements de recherche.

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