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Après le Proche-Orient, John Kerry se rend en Asie

John Kerry à son arrivée le 1er juillet 2013 à Bandar Seri Begawan [Jacquelyn Martin  / Pool/AFP] John Kerry à son arrivée le 1er juillet 2013 à Bandar Seri Begawan [Jacquelyn Martin / Pool/AFP]

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé lundi en Asie, après s'être entretenu une nouvelle fois au téléphone dans l'avion avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur le processus de paix au Proche-Orient.

M. Kerry a écourté d'une journée son séjour asiatique, après une mission marathon au Proche-Orient pour tenter d'arracher une reprise des pourparlers de paix.

Dans l'avion qui le menait en Asie, le secrétaire américain a une nouvelle fois parlé à M. Netanyahu, a indiqué un responsable américain sans dévoiler le contenu de la conversation.

M. Kerry doit participer à une réunion des ministres des Affaires étrangères d'Asie-Pacifique qui se déroule jusqu'à mardi au Bruneï, un petit sultanat d'Asie du Sud-Est situé sur l'île de Bornéo.

Les discussions devraient en grande partie être consacrées au différend opposant les puissances régionales aux prétentions chinoises en mer de Chine méridionale. La question devrait figurer à l'ordre du jour d'une rencontre entre M. Kerry et son homologue chinois Wang Yi.

La tension est encore montée d'un cran à ce sujet dimanche, au premier jour d'une réunion de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est), quand les Philippines ont estimé que la présence militaire et para-militaire chinoise "massive" en mer de Chine méridionale représentait une "menace" pour la paix dans la région.

La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, carrefour de routes maritimes vitales pour le commerce mondial, et réserve potentielle de pétrole et de gaz et d'importantes ressources halieutiques.

Outre les Philippines, le Japon, Taïwan, le Vietnam, la Malaisie et Bruneï ont également des différends territoriaux maritimes avec Pékin.

M. Kerry doit également rencontrer au Bruneï son homologue russe Sergueï Lavrov, pour des discussions qui promettent de se concentrer sur l'ex-consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA), Edward Snowden, qui se trouve actuellement dans la zone de transit d'un aéroport de Moscou.

Vladimir Poutine a refusé mardi d'extrader Snowden, recherché par les autorités américaines après avoir fait de fracassantes révélations sur l'espionnage par la NSA de communications téléphoniques et Internet aux Etats-Unis et à l'étranger.

La question de la Syrie, dont Moscou est un fervent soutien, devrait également figurer à l'ordre du jour de la rencontre.

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