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Chili : début du vote pour les primaires

L'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet vote à Santiago, le 30 juin 2013 [Martin Bernetti / AFP] L'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet vote à Santiago, le 30 juin 2013 [Martin Bernetti / AFP]

Les Chiliens votaient dimanche dans des élections primaires en vue de la présidentielle du 17 novembre, l'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet apparaissant déja comme la favorite de l'opposition, tandis que l'incertitude règnait dans le camp gouvernemental.

Les quelque 1.371 bureaux de vote du pays ont ouvert leurs portes à 08H00 (12H00 GMT) et resteront ouverts durant 10 heures, a précisé le Service électoral (Servel).

Faute de sondages, l'incertitude règne sur la participation au scrutin de quelque 13 millions d'électeurs - sur 16,5 millions d'habitants - pour des primaires inédites dans l'histoire politique du Chili.

Michelle Bachelet, 61 ans, pédiatre de formation et présidente de 2006-2010 apparaît comme la grande favorite pour représenter une coalition regroupant notamment socialistes, démocrates-chrétiens, sociaux-démocrates et radicaux.

Elle affrontera l'ex-maire démocrate-chrétien Claudio Orrego, le sénateur du Parti Radical José Antonio Gómez et l'indépendant Andrés Velasco.

Le président chilien Sebastian Pinera vote le 30 juin 2013 à Santiago [Claudio Santana / AFP]
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Le président chilien Sebastian Pinera vote le 30 juin 2013 à Santiago
 

La droite est représentée par un ex-ministre de la défense Andrés Allamand, 57 ans, membre du parti du Président de centre-droit Sebastián Piñera (Renovación Nacional) et Pablo Longueira, 54 ans, un des leaders historiques du parti ultra-conservateur UDI (Unión Demócrata Independiente).

Ce dernier, ancien ministre de l'économie et proche de l'ex dictateur défunt Augusto Pinochet, est entré dans la course il y a seulement deux mois après le retrait de la candidature de l'ex-ministre des Mines Laurence Golborne en raison de son rôle en tant que gérant dans une entreprise de distribution condamnée pour avoir abusé les consommateurs.

L'ex-maire démocrate-chrétien Claudio Orrego, candidat à la présidentielle, le 10 juin 2013 à Santiago [Claudio Santana / AFP/Archives]
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L'ex-maire démocrate-chrétien Claudio Orrego, candidat à la présidentielle, le 10 juin 2013 à Santiago
 

M. Golborne avait connu la notoriété en 2010 pour avoir mené à bien la délivrance de 33 mineurs coincés pendant dix semaines dans une mine d'or et de cuivre de l'Atacama.

Samedi le gouvernement a appelé les électeurs à se rendre aux urnes "et prendre une part active à ces primaires, inédites dans l'histoire républicaine".

Les dernières élections municipales avaient été marquées en octobre dernier par une abstention d'environ 60%.

Il s'agissait de la première élection au Chili depuis la modification de la loi électorale qui a abouti à l'inscription sur les listes de plus de cinq millions de nouveaux électeurs, majoritairement des jeunes de moins de 35 ans.

Les primaires ont été instaurées à l'initiative du gouvernement de centre-droit de Sebastian Piñera dans le but de "démocratiser" le système politique chilien, peu représentatif et qui a consolidé le bipartisme, basé sur le système électoral en vigueur dans les années de dictature au Chili (1973-1990}.

 

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