Rideau, et rendez-vous là-haut. Ce vendredi, dès minuit, tout peut donc arriver. Ou pas. A en croire une ancienne prédiction diffusée ces dernières années, l’heure de la fin du monde pourrait bien avoir sonné.
La faute aux Mayas, qui, de par leur calendrier, auraient pointé d’une croix noire la date du 21 décembre 2012.
Inversions des pôles, tempête solaire, collision de la planète avec un astéroïde géant, disparition des Terriens dans un trou noir… Des plus scientifiques au plus farfelus, nombre de scénarios excitent depuis plusieurs mois Hollywood et les millénaristes convaincus de cet Armageddon du troisième millénaire.
Avec un résultat équivalent : il ne devrait pas rester grand-chose de la planète Terre, ou, selon les interprétations, du monde tel que nous le connaissons. Et même si les spécialistes du sujet ont beau démentir, et les scientifiques battre en brèche les hypothèses cataclysmiques, la mayonnaise a bien pris.
Les uns ont construit des bunkers, les autres vendu des kits de survie pour le jour d’après, et le petit village français de Bugarach, dans l’Aude, est devenu malgré lui «the place to be» pour ceux qui espéreraient survivre à cette date fatidique. Le compte à rebours a commencé, et les prochaines 48 heures s’annoncent particulièrement longues. En attendant samedi.