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Explosion dans un bus à Tel-Aviv

Un Palestinien au milieu des ruines de bâtiments, après des frappes israéliennes à Gaza, le 20 novembre 2012 [Mahmud Hams / AFP] Un Palestinien au milieu des ruines de bâtiments, après des frappes israéliennes à Gaza, le 20 novembre 2012 [Mahmud Hams / AFP]

Un explosion dans un bus dans le centre de Tel-Aviv a fait mercredi une dizaines de blessés, dont trois graves, a-t-on appris mercredi 21 novembre. 

"Il y a eu apparement une explosion dans un bus à Tel-Aviv. Les circonstances ne sont pas éclaircies", a indiqué Louba Samri, porte-parole de la police. 

Dans la matinée, l'armée israélienne a affirmé qu'elle avait visé dans la nuit de mardi à mercredi "plus de cent sites terroristes" à travers la bande de Gaza, dont la moitié d'entre eux étaient des lanceurs de roquettes souterrains.

Un porte-parole de l'armée a précisé à l'AFP que depuis minuit, 12 roquettes tirées depuis Gaza avaient touché le sud d'Israël et sept autres avaient été interceptées. Depuis une semaine, 830 roquettes de Gaza ont atterri en Israël et 390 ont été détruites par le système anti-missile "Iron Dome".

Depuis le lancement de l'opération "Pilier de défense" contre les groupes armés du territoire palestinien, mercredi dernier, 135 Palestiniens ont été tués et un millier blessés dans les raids aériens sur l'enclave palestinienne. Cinq Israéliens, dont un soldat, ont péri dans des tirs de roquettes. Voir la vidéo.

 

Clinton et Ban Ki-Moon consultent
 
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon continuaient mercredi leurs consultations pour tenter de stopper les hostilités entre Israël et le à qui ne connaissent aucun répit depuis une semaine.

Arrivée tard mardi soir à Jérusalem, Hillary Clinton a assuré au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que l'engagement des Etats-Unis pour la sécurité d'Israël était "inébranlable". "Je pense qu'il est essentiel d'(obtenir) une désescalade de la situation à Gaza", a ajouté Mme Clinton qui se trouvait mercredi matin en Cisjordanie pour rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 20 novembre 2012 à Jérusalem [Baz Ratner / POOL/AFP]
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La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le 20 novembre 2012 à Jérusalem
 

Egalement en visite en Israël et dans les Territoires, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait estimé mardi qu'une "escalade supplémentaire" dans le conflit serait "un désastre pour la région". Il est attendu à Ramallah mercredi matin.

Mardi soir, le président égyptien Mohamed Morsi, dont le pays est au coeur des négociations entre Israël et les groupes armés, avait dit espérer qu'une trêve arrive "bientôt", selon une source à la présidence. Le président américain Barack Obama l'a remercié pour ses efforts en faveur d'une "désescalade" au Proche-Orient.

Vers une trêve?

Un bâtiment détruit par des roquettes tirées depuis Gaza, le 20 novembre 2012 à près de Tel Aviv, en Israël [Jonathan Nackstrand / AFP]
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Un bâtiment détruit par des roquettes tirées depuis Gaza, le 20 novembre 2012 à près de Tel Aviv, en Israël
 

Dans le même temps, le Hamas avait tempéré les rumeurs sur l'imminence d'une trêve, soulignant qu'elle ne pourrait être annoncée que par l'Egypte et appelant les groupes armés palestiniens à "continuer à riposter aux crimes israéliens".

Plusieurs responsables égyptiens et du Hamas ont dit attendre une réponse d'Israël à une proposition de trêve du Caire.

Côté israélien, un responsable cité par la radio militaire a fait état de progrès dans les négociations mais sans donner davantage de détail.

Selon la radio publique israélienne, la trêve --temporaire-- devrait préluder à un accord de cessez-le-feu durable en vertu duquel les belligérants s'engageraient mutuellement à stopper les frappes et les tirs de roquettes. Un mécanisme de surveillance serait mis en place par l'Egypte.

Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que son pays tendait "une main vers ses voisins désireux de faire la paix avec lui" et de l'autre main brandissait une "épée" vers ceux qui veulent sa destruction.

 

BLOCKED

En visite dans la bande de Gaza, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a jugé que l'essentiel pour les pays arabes et les Etats musulmans n'était pas d'obtenir une trêve pour mettre un terme à l'effusion de sang à Gaza, mais de mettre fin à l'occupation israélienne.

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a dénoncé mercredi "la responsabilité extrêmement lourde" de l'Iran dans les conflits du Proche-Orient, et notamment à Gaza.

"On retrouve l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak, à Gaza, à chaque fois avec des intentions extrêmement négatives", a-t-il insisté.

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