Les Pussy Riot ont-elles une chance de s’en sortir ? Le procès en appel des trois jeunes femmes condamnées pour avoir chanté une «prière punk» anti-Poutine dans une cathédrale, s'ouvre aujourd’hui à Moscou.
Depuis la condamnation en août de Nadejda Tolokonnikova, d’Ekaterina Samoutsevitch et de Maria Alekhina à deux ans de camp pour «hooliganisme» et «incitation à la haine religieuse», les appels à leur libération se sont multipliés à travers le monde, relayés par des stars, des dirigeants ou des associations.
Même le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, avait jugé mi-septembre la peine «sévère». Toutefois, les avocats ne se font guère d’illusions : «Nous n’avons pratiquement pas d’espoir que le jugement change, a déclaré l’une d’entre eux, Violetta Volkova. Le maximum sur lequel nous puissions compter est une réduction de six mois de la peine.»