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Les inondations font 171 morts dans la région de Krasnodar

Photo transmise par le ministère russe de l'Intérieur montrant la ville de Krymsk inondée, le 7 juillet 2012[Ministère de l'Intérieur russe/AFP]

Le bilan des victimes de pluies torrentielles et de violentes crues du week-end dans la région russe de Krasnodar qui est d'au moins 171 morts. Ces nouvelles inondations en Russie mettent Vladimir Poutine en première ligne alors que la presse relevait ce lundi l'incapacité du pays à en finir avec l'enchainement de catastrophe.

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Dans la région sinistrée de la riviera russe au bord de la mer Noire, le district de Krymsk était toujours le plus touché avec désormais 171 morts. Ailleurs le bilan n'a pas changé pour l'instant: 12 corps ont été retrouvés dans la station balnéaire de Gelendjik et deux dans le port voisin de Novorossiisk.

De nombreuses victimes n'ont pas encore pu être indentifiées, a précisé à l'AFP un responsable de la force spéciale pour les catastrophes naturelles.

Le district de Krymsk, une zone de l'arrière-pays située à 200 km au nord-ouest de la cité balnéaire de Sochi qui accueillera en 2014 les jeux Olympiques d'été, a été atteint par une crue de plusieurs mètres de haut dans la nuit de vendredi à samedi, a indiqué la police.

Selon les autorités locales, plus de 12.000 habitants et 4.000 habitations ont été touchés par le désastre.

Poutine sur place

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu samedi dans la zone sinistrée, alors que le mécontentement grandissait sur place. "Le président a survolé en hélicoptère les zones les plus touchées par les pluies et les inondations", a indiqué le Kremlin.

Fait plutôt rare en Russie, des journaux pro-gouvernementaux et d'opposition blâmaient ce lundi les autorités locales. "La tragédie de Krymsk (...) est la démonstration parfaite de ce à quoi peuvent mener la négligence et la vie au petit bonheur la chance", écrit par exemple le quotidien pro-Kremlin Izvestia

Dans la zone côtière sinistrée, le courant a été coupé, et quelque 29.000 personnes en étaient toujours privées dimanche.

La catastrophe, dont les autorités en butte aux critiques soulignent l'ampleur et la brutalité exceptionnelles, a aussi provoqué le blocage des routes et interrompu le trafic ferroviaire et maritime.

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