Comme tous les quatre ans, cette année est bissextile. Par définition, cela signifie que 2024 compte 366 jours au lieu de 365. Celui qui vient perturber le calendrier est le 29 février. Mais les travailleurs auront-ils la bonne surprise d’être payé un jour de plus à la fin du mois ?
Cette année 2024 compte 366 jours et non 365 comme à l’accoutumée. Une journée va donc s’ajouter au mois de février : le 29.
La raison ? La planète met environ 365 jours, cinq heures et quarante-huit minutes pour effectuer sa rotation autour du soleil. Alors, afin de caler le calendrier terrestre sur celui du soleil, un jour est ainsi ajouté tous les quatre ans au calendrier.
Mais loin de ces considérations astronomiques, il est une question tout à fait pratique qui, tous les quatre ans, occupe les esprits de la population active : un salarié est-il payé plus à la fin d’un mois de février lors d'une année bissextile ?
Un jour en plus : payé plus ?
La réponse risque de ne pas plaire à la plupart des travailleurs, mais ce jour supplémentaire n’aura pas d’impact sur la fiche de paie à la fin du mois. En effet, les salariés étant concernés par la mensualisation, leur salaire brut mensuel est fixé contractuellement et reste le même quel que soit le nombre de jours que comporte le mois. La mensualisation permet également aux salariés d’être payés pendant les jours fériés et lors de la prise de congés.
Bonne nouvelle tout de même, le mois de février reste le mois le plus rémunérateur de l’année, car il contient moins de jours que les autres, tout en gagnant autant. Les personnes payées à l’heure, elles, pourront bénéficier d’une meilleure rémunération à la fin du mois de février, puisqu’elles bénéficient davantage d’heures travaillées.
Ce 29 février est au cœur de nombreux débats, et ce, depuis plusieurs années. À l’image du Mouvement de libération du 29 février, initié par le dessinateur Lukino, né le 29 février 1964, qui réclame tous les quatre ans que ce jour supplémentaire devienne férié, afin de le rendre rémunérateur.