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Le cambrioleur trahi par son ADN prélevé sur ses excréments

Illustration.[NICOLAS ASFOURI / AFP]

 Un cambrioleur averti ne néglige aucun détail pour ne pas être retrouvé. Ce n'est pas le cas de Charles Marqull Williams, un malfrat américain qui n'a rien trouvé de mieux que de se soulager sur les lieux de son larcin.

 

Le casse se présentait sous les meilleurs hospices pour le jeune Charles Marqull Williams, 20 ans, un habitant d'Oklaoma City, aux Etats-Unis. Une maison vide, des équipements informatiques et des vêtements de marque à portée de main. En quelques minutes le voilà avec pour plus de 1.000 dollars d'objets dans son balluchon.

Prudent, voire professionnel, Charles Marqull Williams prend soin d'asperger les lieux de détergent pour dissimuler ses traces. Jusqu'à ce qu'une envie pressante le saisisse. D'instinct il se dirige vers la salle de bain de la maison cambriolée et se soulage. Mais pris par le temps, le voilà qui oublie non seulement de tirer la chasse d'eau mais aussi de jeter le papier toilette utilisé.

A leur retour, les victimes ne manquent pas de relever que leurs WC ont été utilisés. Mais naïvement tirent la chasse d'eau.

La police prélève l'ADN du cambrioleur sur le papier toilette. Et quelques jours plus tard, après analyse, retrouve l'identité de Charles Marqull Williams.

Interpellé, celui-ci est actuellement en prison.

 

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