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Xavier Dupont de Ligonnès : quand les résultats d'analyses des canettes seront-ils disponibles ?

L'ADN d'un mystérieux homme lui ressemblant a pu être enregistré et confié à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). [AFP]

Trois témoins distincts ont assuré avoir reconnu Xavier Dupont de Ligonnès au cours d’un rassemblement religieux dans le Doubs, en mars dernier. Afin de lever les doutes, plusieurs objets, dont des cannettes, ont été saisis par les enquêteurs pour être analysés.

La science va-t-elle pouvoir dire si l’homme le plus recherché de France a été retrouvé ? Alors que l’affaire avait été remuée par les dernières déclarations de sa sœur, qui a réaffirmé dans un livre l'innocence de ce dernier, trois témoins ont rapporté avoir aperçu Xavier Dupont de Ligonnès dans une commune proche de Besançon, en mars dernier. Des prélèvements ADN effectués sur des objets appartenant au mystérieux individu permettront de connaître sa réelle identité.

Le premier signalement remonte au 12 mars. Une femme s’était alors présentée dans une gendarmerie du Doubs, assurant avoir croisé le fugitif, lors d’une veillée de prières au sein de la communauté des sœurs dominicaines de Béthanie, dans la commune de Montferrand-le-Château.

Deux autres personnes ayant participé au rassemblement ont également été interrogées par les enquêteurs. Selon ces derniers, ces témoins ont confié ne pas l'avoir formellement identifié, mais que cela pouvait être fortement probable. D'autres membres interrogés n'ont, cependant, pas déclaré avoir reconnu Xavier Dupont de Ligonnès.

L'ADN connu «sous une quinzaine de jours»

Leurs soupçons ayant été vivement pris au sérieux, des objets appartenant à l'homme signalé ont été saisis afin d’effectuer des prélèvements ADN. L’idée étant de confirmer s’il s’agit ou non du père de famille nantais, aperçu pour la dernière fois le 14 avril 2011 dans le Var, après avoir supposément assassiné sa femme et ses quatre enfants.

Ainsi, les gendarmes ont notamment récupéré des canettes et des gobelets dans lesquels cet étrange visiteur a bu. Celui-ci s’appellerait Jean et aurait été hébergé pour deux nuits par les membres de la communauté religieuse des sœurs de Béthanie.

Son ADN a donc pu être enregistré et confié à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). «Nous pouvons espérer un retour du laboratoire sous une quinzaine de jours», a confié le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, au quotidien régional, L'Est Républicain. En effet, son empreinte génétique sera ensuite transmise à Nantes, où les enquêteurs pourront la comparer avec celle de Xavier Dupont de Ligonnès.

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