En direct
A suivre

Le Saké, nouvel ingrédient gastronomique

Des bouteilles de Saké [Stephane de Sakutin / AFP/Archives] Des bouteilles de Saké [Stephane de Sakutin / AFP/Archives]

Oursins à la gelée de poissons, huîtres sur sorbet d'oignons et zeste de citron de Menton, Saint-Jacques au tartare de caviar... Avec ces mets, le Saké "se marie bien", selon Keisuke Matsushima, chef japonais d'un restaurant étoilé au guide Michelin à Nice.

Jeudi, ce cuisinier a préparé une série de plats à base de fruits de mer, proposés en accompagnement d'une dégustation d'une vingtaine de Sakés lors d'une offensive de charme en faveur de l'exportation en France de la boisson nationale japonaise, organisée chez l'ambassadeur du Japon à Paris.

"Depuis des millénaires, les maîtres brasseurs que l'on dénomme +Tôji+ se dévouent coeur et âme pour reproduire des techniques ancestrales", a fait valoir Ichirô Komatsu à ses invités.

"Le Saké a pour principaux ingrédients l'eau et le riz" et sa "fabrication est assez complexe car le riz ne contient pas de sucre. Si on le laisse ainsi, on ne peut en faire de l'alcool. L'élaboration nécessite que l'on transforme l'amidon présent dans le riz en sucre dans un premier temps" avant de procéder à la fermentation, a expliqué le diplomate.

Au total, le Japon compte plus de 1.500 producteurs de Saké. Son degré d'alcool varie de 13° à 16°. Il s'accommode autant du froid que du chaud. Quatre catégories de Saké peuvent être distinguées: les Sakés au bouquet prononcé, les Sakés de type léger et moelleux, les Sakés riches et enfin les Sakés d'âge.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités