Au Canada, un homme politique a réussi à faire légalement voter son chien afin de discréditer ses adversaires.
Trois candidats se disputent actuellement, dans la province canadienne du Nouveau-Brunswick, la direction du Parti libéral. Pour cette élection, seuls les membres du parti concerné étaient appelés aux urnes.
Afin de tester l'organisation de l'élection et exploiter un éventuel vice de procédure à son avantage, Jean-Paul Soucy, un rival politique, directeur du Parti progressiste-conservateur, a eu l'idée de faire voter son chien Pitou raconte le quotidien canadien, lapresse.ca.
Jean-Paul Soucy pensait, être rapidement démasqué, dès les premiers contrôles. Il a alors été agréablement surpris lorsqu'il a reçu la confirmation de la poste et les informations nécessaires pour le vote en ligne. Son chien a alors pu voter pour son candidat libéral préféré.
Après la révélation, le président du Parti libéral, Britt Dysart, confus, a tenu à s'excuser. Mais il a précisé qu'il s'agissait de l'unique erreur de cette nature sur les 19.000 électeurs inscrits. Ce problème ne remet pas en question l'intégrité du scrutin.