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Bientôt des carrefours sans feu rouge ni stop ?

Les voitures sans permis, ici celles développées par Google, sont indispensables au bon fonctionnement du système mis au point par le laboratoire Senseable City.[NOAH BERGER / AFP]

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a mis au point des carrefours sans feux rouges ni stops. Les intersections communiquant avec les voitures sans conducteurs, plus besoin pour les véhicules de s’arrêter.

Le système dit «des intervalles», mis au point par les ingénieurs du MIT en partenariat avec une équipe de l’École polytechnique fédérale de Zurich et une autre du Conseil national de la recherche italien, réunis au sein du laboratoire Senseable City, repose sur les véhicules sans conducteurs. Ces derniers, à l’approche du carrefour, se mettent en relation avec «le point de contrôle de l’intersection». «Un chef d’œuvre de chronométrage et de technologie», selon le site Fast Coexist.

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«Une méthode bien plus efficace»

Le système attribue «un espace chronométré» à chaque voiture, qui n’est autorisé à entrer dans l’intersection que lorsque c’est son créneau temporel. Une situation qui n’est pas sans rappeler les échanges entre une tour de contrôle et un avion en phase d’atterrissage. «Le système à intervalles se concentre davantage sur la voiture que sur le flux global de circulation», explique Carlo Ratti, directeur du laboratoire Senseable City, «c’est une méthode bien plus efficace, puisque les véhicules ne vont arriver à l’intersection que lorsqu’un intervalle sera disponible».

Une baisse de la consommation de carburant

Les ingénieurs du laboratoire Senseable City estiment que les avantages de leur système sont nombreux. Outre la fin des files d’attentes aux intersections, des feux rouges, stops et autres arrêts intempestifs, ils promettent que la consommation de carburant sera en baisse. Mieux encore, cette technologie ne serait réservée aux autoroutes, mais s’adapterait aux centres-villes «elle intègre facilement les piétons et les vélos» selon eux. Une innovation qui représenterait un changement profond dans nos habitudes de déplacement et l’organisation de nos infrastructures de transport. Pour ça, il faudra que les voitures autonomes supplantent nos véhicules habituels.

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