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Météo : qu’est-ce que l’orage supercellulaire, souvent associé avec des phénomènes violents comme les tornades et les grêles ?

Selon Keraunos, on parle ici d’un orage dont la structure est considérée comme «la plus virulente et la plus dangereuse». [Joshua Eckl/Unsplash]

Ce mercredi 1er mai, une forte perturbation météorologique est attendue dans l’Hexagone engendrant des grêles, des pluies abondantes et un risque de tornade. Les premiers orages devraient être de nature «supercellulaire», un type d’orage pouvant conserver une activité intense durant parfois plusieurs heures.

Météo-France a placé 14 départements de la moitié nord, dont l’ensemble de la région parisienne, en vigilance orange pour «orages» ce mercredi 1er avril. Cela fait suite à l’approche d’une nouvelle perturbation. De ce fait, l’institut météorologique prévoit «une vague orageuse, organisée et intense».

D’après l’observatoire français des tornades et orages violents Keraunos, les premiers orages devraient être de nature «supercellulaire». Il s’agit, là, d’un type d’orage souvent associé avec des phénomènes violents comme les tornades et les grêles. C’est en raison de la présence de l’orage supercellulaire que Keraunos a émis un risque de tornade modéré sur le centre du pays.

Toujours selon cet observatoire, on parle ici d’un orage dont la structure est considérée comme «la plus virulente et la plus dangereuse». En effet, ce type d’orage a la particularité de pouvoir conserver une activité intense durant parfois quelques heures. Il se caractérise également par un changement des vents avec l’altitude dont la direction tourne.

Un décalage spatial entre le courant ascendant et le courant descendant

Concrètement, à travers un décalage spatial entre le courant ascendant principal et le courant descendant d’air froid, l’orage supercellulaire permet à l'air chaud ascendant de ne pas subir le refroidissement du courant descendant.

En constituant un pseudo front froid, ce courant descendant «vient même dynamiser ces ascendances en favorisant le soulèvement de l'air chaud par un renforcement local de la convergence des flux près du sol. Ce décalage au sein d'une même cellule orageuse est rendu possible par l'inclinaison du courant ascendant, qui vient donc s'alimenter à une distance respectable de la zone où se produisent les précipitations liées au courant descendant d'air froid».

Par conséquent, cela favorise la formation de tornades de forte intensité et la présence de précipitations intenses telles que les pluies ou les grêles.

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