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Encadrement des loyers à Paris : voici la somme moyenne que les locataires ont pu économiser chaque mois

L'encadrement des loyers à Paris a permis selon l’étude une baisse des loyers de 4,2% entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2023, soit 64 euros par mois de dépense évitée en moyenne. [JOEL SAGET / AFP]

La mairie de Paris a présenté ce mardi 23 avril une étude selon laquelle l'encadrement des loyers à Paris, en vigueur depuis 2019, a permis d’atténuer la hausse des loyers, à hauteur de 4,2%.

Une économie de moins de 100 euros par mois. Le dispositif d’encadrement des loyers à Paris, à la demande de la mairie de Paris, «a permis d'atténuer la hausse des loyers» du parc privé parisien, souligne l'étude conduite par l'Atelier parisien d'urbanisme (l'Apur) et une équipe de recherche en sciences sociales du Cesaer, qui ont épluché les données de l'Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap) et du groupe SeLoger.

Dans le détail, l'encadrement des loyers à Paris a permis selon l’étude, une baisse des loyers de 4,2% entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2023, soit 64 euros par mois de dépense évitée en moyenne (768 euros par an), tous logements et secteurs confondus.

Un encadrement «totalement marginal» 

Les effets de l'encadrement «apparaissent plus marqués sur les petits logements» et «se renforcent dans le temps», concluent les auteurs de l'étude, qui sera reconduite jusqu'à la fin de l'expérimentation de ce dispositif en novembre 2026.

Dans une capitale où les loyers ont augmenté de 75 % dans le parc privé depuis près de 20 ans, l'encadrement des loyers «fonctionne», a affirmé lors de la présentation de l'étude Barbara Gomes, conseillère (PCF) déléguée en charge de l'encadrement des loyers à la mairie.

Néanmoins, ce dispositif est décrié par certains comme étant un repoussoir, pour les propriétaires, qui entraînerait une diminution de l'offre de logements et de leur qualité. Une vision partagée par Jacques Baudrier, adjoint PCF au logement, pour qui cet encadrement est «totalement marginal». Il a notamment mis en garde contre l'augmentation des résidences secondaires qui a enlevé du marché parisien «80.000 logements en moins en dix ans».

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