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Agen : cinq hommes écroués après la mutilation et l'enlèvement d'un quadragénaire

Les enquêteurs, sont parvenus à rapprocher une autre affaire à celle-ci, grâce à «l’identification de la victime» [Loïc VENANCE/AFP]

Cinq hommes d’une vingtaine d’années ont été mis en examen puis écroués ce jeudi 11 avril pour la séquestration et la mutilation d’un quadragénaire qui avait été enlevé début mars. Selon le parquet d’Agen, cette affaire reposait sur fonds de trafic de drogue.

Il avait été retrouvé entre la vie et la mort. Cinq hommes ont été écroués ce jeudi, après la mutilation et l’enlèvement d’un homme. En effet, le 8 mars dernier, le corps d’un quadragénaire, violemment frappé au visage, avait été retrouvé par un promeneur, dans la forêt départementale de Migelane sur la commune de Martillac, en Gironde. Bien que sorti du coma, son état demeure particulièrement préoccupant.

Son enlèvement avait été signalé à la gendarmerie du Lot-et-Garonne la veille de la découverte. Il se serait produit sur le parking d’un supermarché à Castelmoron-sur-Lot. Selon un témoin de la scène, «plusieurs individus se seraient dirigés vers un véhicule (…) et s’en seraient pris à l’un de ses occupants, le rouant de coups».

Le procureur de la République, Olivier Naboulet, aurait également ajouté que l’homme aurait ensuite «été conduit de force par ses agresseurs dans une autre automobile, qui quittait rapidement les lieux».

Un enlèvement sur fond de règlement de compte

Les enquêteurs de l’antenne agenaise de la section de recherche de Bordeaux, aidés par la brigade de recherche de Tonneins, sont parvenus à rapprocher une autre affaire à celle-ci, grâce à «l’identification de la victime».

Selon les premiers éléments de l’enquête, les faits sembleraient «s’inscrire dans le cadre d’un règlement de compte, sur fond de trafic de produits stupéfiants». Huit personnes avaient été interpellées ce lundi 8 avril, à Mérignac, près de Bordeaux.

Cinq d’entre elles ont «reconnu être sur les lieux des faits», a déclaré M. Naboulet. Aussi, la victime, ainsi que quatre des prévenus, sont connus de la justice.

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