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Fin de vie : le projet de loi présenté ce mercredi en Conseil des ministres

Le projet de loi sur la fin de vie est attendu à l'Assemblée nationale le 27 mai prochain. [©Nuttapong punna/Adobe]

Le projet de loi sur la vie de vie, qui prévoit d’encadrer «l’aide à mourir» est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Sujet clivant au sein de la société, y compris dans la classe politique, le texte dédié devrait ensuite être étudié à l’Assemblée nationale le 27 mai prochain, selon le souhait de Gabriel Attal.

Un dossier sensible de retour à l'agenda politique. Annoncé il y a pile un mois par Emmanuel Macron, le projet de loi sur la fin de vie est présenté ce mercredi 10 avril en Conseil des ministres. Le texte prévoit d’encadrer, très strictement, une «aide active à mourir», pour les personnes ne pouvant être soulagées par les traitements médicaux actuels.

Dans le détail, le projet de loi fixe des critères précis, pouvant se cumuler. En effet, pour pouvoir bénéficier de cette «aide à mourir», il faut être majeur, mais aussi avoir «un discernement plein et entier», ce qui exclut, par exemple, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Il faut aussi «souffrir d’une maladie incurable et avoir un pronostic vital engagé à court ou moyen terme». L’Élysée a tenu à rappeler que les maladies psychiques ou neurodégénératives sont exclues de ces critères.

Le gouvernement entend couper ce texte en trois parties distinctes. La première concernera le «soin de l’accompagnement». Le second abordera le droit des patients, mais aussi des aidants, tandis que la troisième regroupera tout ce qui concerne «l’aide à mourir».

«nouveau droit» VS «Légalisation de l'euthanasie»

Les débats autour de ce projet de loi commenceront le 27 mai prochain. Lors d’une question au gouvernement, le 12 mars dernier, Gabriel Attal avait insisté sur la nécessité de ce texte qui vise à «mieux accompagner ceux qui souffrent».

Pourtant, la question de la fin de vie pourrait susciter d’importants débats parmi les députés de l’Assemblée nationale. En effet, alors que l’exécutif parle d’un «nouveau droit», certains élus, de tous bords, dénoncent une «légalisation de l’euthanasie». Des propos fermement réfutés par le gouvernement.

Interrogé par CNEWS, Philippe Juvin, député Les Républicains des Hauts-de-Seine et chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, a marqué son opposition à ce texte, défendant, dans un premier temps, le renforcement des soins palliatifs, dénonçant la volonté du gouvernement de «légaliser le suicide assisté».

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