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Incendie rue de Charonne à Paris : une plaie par balle découverte sur l'une des victimes

La BSPP sur place, qui a déployé 17 engins, est parvenue à maîtriser le feu. [Ludovic MARIN / AFP]

Une plaie par balle a été découverte sur l’un des corps retrouvés dans les décombres de l’incendie survenu ce dimanche soir, rue de Charonne à Paris. Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle.

Que s’est-il réellement passé ce dimanche 7 avril, au 146 rue de Charonne, dans le 11e arrondissement de Paris ? Alors qu'une explosion a déclenché un incendie, occasionnant la mort de trois personnes dans un immeuble d'habitation de huit étages, les enquêteurs privilégient désormais la piste criminelle, après la découverte, ce mardi, d'une «plaie compatible avec un tir d'arme», selon une source proche du dossier.

Alors que l'origine suspecte de l'explosion et de l'incendie posait déjà question, cette découverte de «deux orifices d'entrée et de sortie» compatibles avec un tir d'arme par balle dans le crâne de l'un des deux corps retrouvés sur les lieux du drame - la  troisième victime s'étant défenestrée pour échapper aux flammes - semble confirmer l'hypothèse de la piste criminelle. Également au cœur des interrogations des enquêteurs : trois détonations entendues dans le secteur par des voisins dans les heures qui ont précédé les faits. 

«Les résultats des autopsies pratiquées ont conduit le parquet à saisir la brigade criminelle des chefs d'homicide volontaire et de destruction volontaire du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes», a précisé ce mardi le parquet de Paris. «Les victimes ne sont pas, à cette heure, formellement identifiées», a-t-il ajouté.

Pour rappel, après la dernière explosion, l’incendie s’était déclaré dans un appartement avant de se propager à deux autres. Les policiers et les sapeurs pompiers de Paris (BSPP) ont été appelés et 66 sapeurs-pompiers ainsi que 17 engins ont été déployés pour maîtriser le feu.

D’abord confiées aux enquêteurs du 2e district de police judiciaire de la capitale (DPJ), les investigations de l’enquête pénale pour «destruction par incendie ou moyen dangereux» et «homicides involontaires», avaient finalement été transférées lundi à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

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