Manon Aubry sur la violence à l'école : «Le gouvernement abandonne les élèves»

Invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche 7 avril, Manon Aubry, tête de liste LFI pour les prochaines élections européennes, a jugé que le gouvernement avait une part de responsabilité dans la violence qui sévit à l’école.

Alors que l’actualité de la semaine a été marquée par plusieurs faits de violences liés à l’école, dont l’un ayant conduit jusqu’à la mort d’un adolescent à Viry-Châtillon (Essonne), Manon Aubry pointe du doigt le gouvernement.

Invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche 7 avril, la tête de liste pour La France insoumise aux élections européennes, a considéré que l’exécutif «porte une lourde responsabilité», dans cette hausse de la violence à l’école.

La députée européenne a jugé que le gouvernement «abandonnait les élèves», reprochant de nombreuses «suppressions de postes», notamment dans «l’encadrement», laissant «l’école sans repères».

«Remettre de l’humain»

Cette semaine, deux actualités ont particulièrement choqué et ému l’opinion publique. Celle de Samara, jeune collégienne de 13 ans, agressée par trois adolescents à Montpellier. Les suspects ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire. La jeune fille, hospitalisée, se trouve encore dans un état fragile.

La seconde s’est passée à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, où un adolescent de 15 ans, qui avait été retrouvé «grièvement blessé» aux alentours de son établissement scolaire, est décédé des suites de ses blessures. Une enquête des chefs d'assassinat et de violences en réunion aux abords d'un établissement scolaire a été ouverte, tandis que cinq personnes ont été placées en garde à vue.

Face à cette violence, Manon Aubry s’est demandée comment les politiques se devaient d’agir pour «prévenir et éviter de nouveaux drames à l’avenir», estimant qu’il fallait, dans un premier temps selon elle, «remettre de l’humain» dans le secteur scolaire.