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Escroquerie à l’accusation de fraude fiscale : attention à cette nouvelle arnaque qui se répand, alerte l'État

Dans cette tentative de «phishing», hameçonnage en français, dans laquelle les escrocs envoient un message, semblant provenir de l’administration fiscale [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

Une escroquerie à l’accusation de fraude fiscale, visant à soutirer de l’argent aux victimes, est prise très au sérieux par les autorités, qui appellent à la plus grande vigilance.

Ces messages qui se veulent d’apparence officielle, sont en réalité une arnaque. Le gouvernement a alerté, ce mercredi 3 avril, sur une escroquerie qui tend à se répandre, celle de l’accusation de fraude fiscale.

Il s’agit en réalité d’une tentative de «phishing», hameçonnage en français, dans laquelle les escrocs envoient un message, semblant provenir de l’administration fiscale. Celui-ci accuse son destinataire d’avoir commis une infraction qualifiée de fraude fiscale ou d’évasion fiscale.

S’il fait référence, de manière approximative, au Code général des impôts, ce message demande à sa victime de régulariser sa situation au plus vite, sous 48 ou 72 heures, en payant une somme de plusieurs milliers d’euros, sous peine de sanctions pénales et de saisie de biens.

Dans certains cas, des coordonnées bancaires sont communiquées dans le message pour régler par virement le montant indiqué. Sur son site internet, la Direction Générale des Finances Publiques précise que, pour ce genre de recours officiels, elle adresse un courrier papier avec accusé de réception et jamais un message informatique.

Que faire en cas de réception de ce message ?

Si ce message est réceptionné dans votre boîte mail, les autorités conseillent de «ne jamais répondre», ni de «payer», mais plutôt de signaler cette arnaque à Signal Spam ou sur la plate-forme Pharos, dédiée aux tentatives d’escroquerie.

Si une personne est victime de cette arnaque, il est alors conseillé de prévenir immédiatement sa banque, de conserver les preuves des échanges avec l’escroc et de déposer plainte au commissariat ou à la gendarmerie.

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