En direct
A suivre

Mort d'Émile : vêtements retrouvés, cause du décès, auditions... Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse du procureur

Ce mardi, Jean-Luc Blachon, procureur de la République d'Aix-en-Provence s'est exprimé au sujet de la mort d'Émile à l'occasion d'une conférence de presse, trois jours après la découverte d'ossements du garçonnet par une randonneuse.

Une conférence de presse qui n'a fait émerger aucune hypothèse privilégiée. Mardi 2 avril, trois jours après la découverte d'ossements appartenant à Émile Soleil, l'enfant, âgé à 2 ans et demi qui avait disparu l'été dernier dans le village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le procureur de la République d'Aix-en-Provence Jean-Luc Blanchon a accordé une conférence de presse destinée à communiquer les derniers éléments de l'enquête.

«un T-shirt, des chaussures et une culotte éparpillés»

«Nos premières pensées vont aux parents et à la famille», a entamé Jean-Luc Blachon depuis le tribunal judiciaire. Le procureur, qui n'avait pas pris la parole depuis la découverte des ossements du garçonnet a ensuite expliqué qu'il était pour l'heure impossible d'«affirmer si le corps d'Émile était présent dans la zone de recherches», soulignant que la «topographie du terrain» était «difficile».

Le procureur a également rappelé que les conditions météorologiques pouvaient «altérer l'efficacité des chiens pisteurs», précisant qu'au moment des premières battues la température à l'ombre avoisinait les 30 degrés.

Les nouvelles fouilles ont permis de découvrir des vêtements que portait le petit garçon, «un t-shirt, des chaussures et une culotte éparpillés sur quelques dizaines de mètres» retrouvés à environ 150 mètres de l'endroit où avaient été retrouvés les ossements, en «contrebas» du Haut-Vernet. Le crâne retrouvé, qui a par ailleurs été analysé, «présente des petites fractures», a indiqué le procureur.

157 auditions menées

Pour autant, impossible encore de déterminer la cause du décès d'Emile. «L’aspect des os permet d’affirmer qu’ils ont longtemps été exposés aux variations météorologiques et aux intempéries», a cependant souligné Jean-Luc Blachon. «On ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plus qu'une autre», a-t-il conclu.

Le colonel Christophe Berthelin, commandant de la section de recherches de Marseille, présent aux côtés du procureur a quant à lui expliqué que 157 auditions avaient été menées dans le cadre de cette enquête.

Il a par ailleurs rappelé que «1696 signalements» reçus «par mail, par voie téléphonique, par lettre ou oraux» avaient été étudiés, précisant que onze autres étaient «en cours de traitement».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités