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Pourquoi Gabriel Attal a-t-il choisi la base de Lyon Mont-Verdun pour faire sa première visite aux armées ce vendredi ?

Gabriel Attal visitera sur cette base le Centre national des opérations aériennes (CNOA), installé sous terre pour résister à une éventuelle attaque nucléaire. [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Le Premier ministre Gabriel Attal doit faire sa première visite aux armées ce vendredi 22 mars, à la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun (Rhône). Une rencontre particulièrement importante, symbole de l’autorité que lui incombe sa fonction.

Une base pas comme les autres. C’est à la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun (Rhône), centre névralgique de la défense aérienne française et notamment de la sûreté du ciel, qu’a choisi le Premier ministre Gabriel Attal pour faire sa première visite aux armées ce vendredi.

Et pour cause, la base aérienne 942 Lyon-Mont Verdun, située au sommet du Mont Verdun, est le principal site opérationnel du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes. Elle est aussi le centre de validation de commandement de l’Otan. Ce n’est donc pas un hasard si le Premier ministre a choisi ce lieu pour y faire sa première visite aux armées.

Le chef du gouvernement se verra présenter notamment le dispositif de sûreté aérienne pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024. Il assistera à une démonstration de la lutte anti-drones et à une présentation de l'hélicoptère Fennec.

Un programme chargé

Il se rend dans le Rhône «aux côtés de celles et ceux qui sont engagés pour la protection et la souveraineté de notre espace aérien», a souligné Matignon. Gabriel Attal rentrera à Paris à bord d'un Airbus A330-MRTT Phénix de l'armée de l'air utilisé pour le transport et le ravitaillement en vol d'autres appareils.

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, ne sera pas présent, retenu à Berlin le même jour par une rencontre avec son homologue allemand Boris Pistorius. Il sera représenté par la secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants Patricia Miralles.

Gabriel Attal visitera sur cette base le Centre national des opérations aériennes (CNOA), installé sous terre pour résister à une éventuelle attaque nucléaire. Les activités du centre, visité par ses prédécesseurs Edouard Philippe, Jean Castex et Elisabeth Borne, sont sous l'autorité directe du chef du gouvernement dans le cadre de sa mission de défense du territoire.

Si un avion refuse de s'identifier et de donner ses informations réglementaires, le CNOA peut envoyer un hélicoptère ou un avion de chasse pour dialoguer. En cas de refus d'obtempérer, l'appareil envoyé en reconnaissance peut procéder à un tir de semonce, voire abattre l'appareil, ce qui n'est jamais arrivé.

Cette ultime décision est prise par le Premier ministre au bout d'une chaîne de commandement très court, afin de ne pas perdre de temps. En moyenne, le CNOA envoie chaque année 200 à 250 aéronefs assurer la sûreté du ciel.

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