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Guerre en Ukraine : des entreprises françaises bientôt installées sur le front pour produire des armes ?

La France et ses partenaires européennes songent co-produire des armes avec l'Ukraine, en guerre contre la Russie. [REUTERS/Stringer]

Ce mercredi 20 mars, le ministre délégué chargé de l’Europe Jean-Noël Barrot a indiqué que la France n’excluait pas l’option d’installer des entreprises françaises sur le sol ukrainien pour la production d’armes.

«Toutes les options sont explorées». Alors que des discussions visant à renforcer le soutien de la France, et de ses partenaires européens, sont en cours, Jean-Noël Barrot, ministre délégué à l’Europe, a renouvelé l’hypothèse de coproduire des armes à l’Ukraine. «Parmi les voies et moyens pour continuer de faire plus, mieux, et pourquoi pas différemment pour soutenir l’Ukraine il y a cette idée de coproduction», a-t-il déclaré au micro de Franceinfo ce mercredi 20 mars.

Dans la liste des possibilités pour renforcer le pays présidé par Volodymyr Zelensky, Jean-Noël Barrot, ancien ministre du délégué au Numérique, n’a pas rejeté l’idée d’installer des entreprises françaises en Ukraine.

Le spectre de l’intervention sur le terrain toujours d’actualité

Ce samedi, Emmanuel Macron a réaffirmé dans un entretien publié par Le Parisien, que des opérations au sol en Ukraine par les Occidentaux seraient peut-être nécessaires «à un moment donné».

«Peut-être qu'à un moment donné , je ne le souhaite pas, n'en prendrai pas l'initiative, il faudra avoir des opérations sur le terrain, quelles qu'elles soient, pour contrer les forces russes», a-t-il déclaré dans cet entretien réalisé à son retour de Berlin où il a rencontré les dirigeants allemand et polonais.

Dans la capitale allemande, le chef de l’État a rencontré le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre polonais Donald Tusk dans une démonstration d'union entre les trois pays.

Les déclarations réitérées d'Emmanuel Macron, qui refuse d'exclure l'envoi de troupes au sol en Ukraine, ont semé le trouble parmi les alliés de Paris, l'Allemagne en tête, et suscité la réprobation quasi-unanime des oppositions en France.

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