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Opération «place nette XXL» à Marseille : saisies, gardes à vue... Voici le dernier bilan des forces de l'ordre

Ce mardi, le chef de l’Etat a assuré que cette «très grosse opération» allait durer «plusieurs semaines». [NICOLAS TUCAT / AFP]

A la suite de la visite d’Emmanuel Macron à Marseille (Bouches-du-Rhône) la semaine dernière, Sabrina Agresti-Roubache, ministre déléguée à la Citoyenneté, a dévoilé ce mardi 26 mars un nouveau bilan de l’opération «place nette XXL», visant à lutter contre le trafic de drogue dans la cité phocéenne.

Un combat acharné contre la hausse du narcotrafic. Une semaine après la visite surprise d'Emmanuel Macron à Marseille, le gouvernement a dévoilé un nouveau bilan de l’opération «place nette», ayant pour but de lutter efficacement contre le trafic de drogue dans la cité phocéenne.

Lors des questions au gouvernement ce mardi 26 mars, Sabrina Agresti-Roubache, ministre déléguée à la Ville et à la Citoyenneté a indiqué que les forces de l'ordre avaient, en une semaine, procédé à 317 interpellations, placé 180 personnes en garde à vue et saisi 500.000 euros. 

4.000 policiers et gendarmes mobilisés

En ce qui concerne les prises de la police, 4 armes, 98 munitions, 8,7 kg de cannabis, 339 g de cocaine, et 12 véhicules ont été saisies par les forces de l’ordre.

Les effectifs de police ont également verbalisé 154 personnes, délivrant 26 amendes forfaitaires délictuelles (AFD), alors que 4 personnes ont été placées en Centre de rétention administratif (CRA).

La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a fait savoir qu’elle ferait des bilans réguliers de cette opération «sans précédent».

La semaine dernière, le chef de l’Etat avait assuré que cette «très grosse opération» allait durer «plusieurs semaines» et qu’elle s’entendrait à l’ancienne de la ville de Marseille. En tout, 4.000 policiers et gendarmes sont mobilisés.

La mise en place de cette opération fait suite aux révélations de magistrats officiant à Marseille qui, lors d’une commission sénatoriale» avaient décrit une «narcoville», où l’activité criminelle se poursuit parfois depuis la prison, où les risques de corruptions s’étendent. «Je crains que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille», déclarait d’ailleurs Isabelle Couderc, vice-présidente du pôle criminalité organisée de la JIRS de Marseille.

Selon un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié le 10 mars dernier, 56% des Français considère que ce sont les narcotrafiquants qui font la loi à Marseille.

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