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IVG dans la Constitution : pourquoi Gabriel Attal a-t-il été accusé par la gauche «d'invisibiliser» les femmes ?

Gabriel Attal a salué le combat de Simone Veil. [Stephanie Lecocq/REUTERS]

Le château de Versailles a accueilli ce lundi les Parlementaires en Congrès pour le vote de l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. A cette occasion, le Premier ministre, Gabriel Attal a prononcé un discours qui a été largement critiqué par la gauche.

Un discours qui ne passe pas. À l’occasion du vote de l’entrée du droit à l’IVG dans la Constitution, Gabriel Attal a salué le combat mené par certaines grandes ministres pour l’avancée du droit des femmes françaises. Une allocution décriée par la gauche qui a accusé le Premier ministre d’invisibiliser certaines femmes par « sectarisme». 

Le premier à monter au créneau a été l’ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon qui a estimé sur X que Gabriel Attal avait sciemment oublié de saluer le rôle joué par Mathilde Panot dans ce vote. 

«Attal minable, petit, invisibilise le rôle des insoumis et de la présidente Mathilde Panot dans la décision d’aujourd’hui. Sexisme et sectarisme typique d’un homme sans consistance qui n’a jamais mené aucun combat de long terme», a-t-il déclaré, visiblement courroucé. 

Des femmes de gauche porteuses du projet

Une position également tenue par le député insoumis, Manuel Bompard. Ce dernier a dénoncé les «oublis» du Premier ministre.

«Gabriel Attal cite plusieurs noms mais invisibilise volontairement Mathilde Panot, pourtant porteuse de la première loi à l’Assemblée nationale pour inscrire l’IVG dans la Constitution. Pourquoi autant de grossièreté et de sectarisme dans ce moment historique ?»

En effet, la cheffe de file des insoumis à l'Assemblée nationale avait déposé en 2022 une proposition de loi constitutionnelle visant à l'inscription de l'IVG dans le texte. Il s'agissait alors d'une réaction à la décision prise par la Cour suprême des États-Unis. 

Cependant, les élus de la France insoumise ne sont pas les seuls à dénoncer le discours de Gabriel Attal. Sur X, l'écologiste Sandrine Rousseau a parodié l'une des phrases de son allocution. 

«L’homme que je suis a invisibilisé les deux femmes qui ont déposé les propositions de loi que nous votons aujourd’hui : Mathilde Panot et Mélanie Vogel», a ironisé la femme politique. 

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