Alessandra Mussolini, la petite-fille du dictateur Benito Mussolini, a affirmé avoir été agressée par un compatriote, ce lundi à Strasbourg dans la soirée. Elle n’a cependant pas l’intention de porter plainte.
«Je suis sous le choc», a déclaré Alessandra Mussolini. L’eurodéputée italienne de 61 ans, petite-fille de Benito Mussolini, a expliqué avoir été agressée à Strasbourg ce lundi 26 février, dans la soirée.
Elle a, en effet, affirmé sur son compte X avoir été «agressée par quelqu’un qui parlait italien». L’élue du parti de droite, Forza Italia, appartenant à la coalition gouvernementale de Giorgia Meloni, a déclaré avoir reçu une volée «d’injures délirantes» et avoir été frappée «avec une sorte de béquille, sur le dos et les épaules».
Sono stravolta per quello che è successo pic.twitter.com/AeFoESYA81
— Alessandra Mussolini (@Ale_Mussolini_) February 26, 2024
Elle a, par ailleurs, expliqué à l’AFP ne pas avoir voulu porter. Elle a justifié cette décision en déclarant vouloir «tourner la page» en dénonçant «toute forme de violence, qui ne mène nulle part».
«Cette histoire est à oublier, mais d'un mal naît toujours un bien, parce qu'on m'a exprimé une incroyable solidarité, y compris ici au Parlement européen», dont sa présidente Roberta Metsola qui appartient au même groupe à Strasbourg, le Parti populaire européen (PPE), a ajouté Mme Mussolini.
Le vice-Premier ministre italien, Antonio Tajani, a pour sa part dénoncé «une vile agression», ajoutant que «quand la violence vise les femmes, elle est encore plus méprisable».