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Salon de l’Agriculture : ces six séquences cultes qui ont marqué les esprits (vidéos)

Candidat à l’élection présidentielle en 2007, Jean-Marie Le Pen s’était rendu au Salon de l'agriculture vêtu d’un chapeau blanc de cowboy tacheté de noir. [MARTIN BUREAU/AFP]

La 60e édition du Salon International de l’Agriculture (SIA) va ouvrir ses portes aux visiteurs dès ce samedi 24 février pour s’achever le 3 mars prochain. A cette occasion, CNEWS a compilé les six moments forts qui ont marqué l’événement au cours des années.

Des images insolites qui ont marqué les esprits. Pour sa 60e édition, le Salon International de l’Agriculture, qui se déroulera à compter de ce samedi 24 février jusqu'au dimanche 3 mars, accueillera le président de la République Emmanuel Macron dès l’ouverture de l’événement ce samedi.

Ce dernier aura sûrement en tête sa mésaventure lors de sa venue en 2021. Avant lui, d’autres hommes et femmes politiques français ont aussi fait l’objet de séquences insolites au Salon International de l’Agriculture lors des deux dernières décennies.

Jean-Marie Le Pen chante «La fiesta gaucho» 

Candidat à l’élection présidentielle en 2007, Jean-Marie Le Pen s’était rendu au Salon de l'agriculture vêtu d’un chapeau blanc de cowboy tacheté de noir. 

Il avait crée le buzz en entonnant dès son arrivée sur les lieux une chanson des années 1940 intitulée «La fiesta gaucho».

Le «Casse-toi pauvre con» de Nicolas Sarkozy

En 2008, le président de la République Nicolas Sarkozy s'est illustré lors du Salon de l’Agriculture. Un visiteur qui refusait de lui serrer la main avait lâché : «Ne me touche pas, tu me salis». Le chef de l’État lui avait rétorqué une phrase devenue célèbre : «Casse-toi pauvre con».

Dans son livre «La France pour la vie» paru en 2016, Nicolas Sarkozy avait concédé avoir «abaissé la fonction présidentielle» en réagissant de la sorte. Il avait donné plus de détails concernant cet épisode dans son ouvrage suivant «Le temps des tempêtes», sorti en 2020.

«C’était entièrement de ma faute. Je n’avais qu’à ne pas tomber dans ce piège comme un débutant. (...) Pour reprendre une expression de mon successeur : un président ne devrait pas dire ça», a synthétisé l’ancien président français.

Le jet d’œuf sur Emmanuel Macron 

Candidat à l’élection présidentielle sous l’étiquette «En Marche!», Emmanuel Macron s’est rendu au Salon International de l’Agriculture en 2017. Critiqué pour son image de technocrate, il a été ciblé par un opposant présent à l’évènement qui lui a jeté un œuf au visage.

Il avait finalement décidé de relativiser cette attaque en estimant qu’elle «faisait partie du folklore», avant de remercier l’ensemble des participants pour «l’accueil chaleureux reçu».

La blague de François Hollande sur Nicolas Sarkozy

Fraichement élu président de la République, François Hollande a participé à son premier Salon de l’Agriculture en 2013. A cette occasion, il en a profité pour tacler son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

Interpellé par un petit garçon assurant «n’avoir jamais vu Nicolas Sarkozy», le chef de l’État lui avait répondu : «Ah bah tu ne le verras plus». Cette réplique (25e seconde de la vidéo ci-dessus) avait provoqué l’hilarité du public présent lors de l’évènement.

La bière de Martine Aubry

Présente au Salon de l’Agriculture 2011, la maire de Lille Martine Aubry s'est également démarquée après avoir goûté une bière dans la matinée. Questionnée par une journaliste sur la difficulté de boire ce brevage de bon matin, elle avait répondu : «Vous savez dans le Nord, on commence à 7h du matin» (56e seconde de la vidéo ci-dessous).

La déclaration avait fait polémique, en véhiculant des stéréotypes sur les habitants du Nord. Martine Aubry avait finalement corrigé sa phrase en indiquant qu’elle n’était «pas tout à fait vraie».

Les bovins, ces «chefs-d'oeuvre» pour Jacques CHirac

Amoureux du terroir, Jacques Chirac n’a manqué qu’un seul Salon de l’Agriculture après un accident de voiture en quatre décennies. L’homme politique préféré des agriculteurs avait d’ailleurs déclaré sa flamme aux bovins lors de l’édition 2005.

«Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre», a estimé l’ancien chef de l’État à proximité de ces animaux. 

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