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Éducation nationale : François Bayrou, futur remplaçant d’Amélie Oudéa-Castéra ?

Le président du MoDem a déjà été ministre de l'Education nationale entre 1993 et 1997. [LUDOVIC MARIN / AFP]

François Bayrou serait espéré par certains parlementaires pour occuper le poste de ministre de l’Éducation nationale, si Amélie Oudéa-Castéra venait à quitter la rue de Grenelle, ce qui n’est pour l’instant pas d’actualité.

Il serait le remplaçant tout trouvé en cas de changement rue de Grenelle. Alors qu’Amélie Oudéa-Castéra a dû faire face à une série de crises et de polémiques depuis sa prise de fonction en tant que ministre de l’Éducation, des voix plaideraient déjà en la faveur de François Bayrou comme un éventuel remplaçant au même poste, selon des bruits de couloirs entendus par Politico.

Toujours très influent, le président du MoDem figure parmi les principaux conseillers d’Emmanuel Macron. Aujourd’hui Haut-commissaire au Plan, François Bayrou, aux côtés de dix autres personnes, est dans l’attente du rendu du jugement du tribunal de Paris, le 5 février prochain, dans l’affaire des assistants parlementaires.

Dans le détail, le triple candidat à la présidentielle est soupçonné d’avoir utilisé des fonds européens pour embaucher des assistants parlementaires qui auraient en réalité travaillé partiellement pour le MoDem. Réfutant ces accusations, les avocats de François Bayrou ont plaidé la relaxe.

Un retour rue de Grenelle

Si cette rumeur, que des députés MoDem ne voient pas d’un mauvais œil, venait à se confirmer, François Bayrou ferait son retour à la rue de Grenelle. En effet, l’ancien maire de Pau a déjà occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale entre 1993 et 1997 au sein du gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur.

Un retour dans le gouvernement serait également une surprise, tant François Bayrou avait émis quelques réserves quant à la nomination de Gabriel Attal à Matignon. En effet, le président du MoDem avait, dans un entretien accordé au Parisien, fait part de ses «interrogations» sur le choix du nouveau Premier ministre, pointant notamment du doigt «l’expérience nécessaire» pour occuper Matignon.

Amélie Oudéa-Castéra en pleine crise

Dès sa nomination, Amélie Oudéa-Castéra s’est engluée dans une polémique, après avoir expliqué qu’elle avait inscrit ses enfants à l’école Stanislas, en raison «du paquet d’heures pas sérieusement remplacées» dans l’école publique où son fils avait été scolarisé.

Malgré un méa-culpa et des excuses, la ministre de l’Éducation nationale est toujours pointée du doigt. Certains parlementaires, surtout à gauche, réclament même sa démission. Un sondage BVA Xsight pour RTL, publié le 17 janvier, révélait d’ailleurs que 44% des Français souhaitaient également la démission de la ministre par ailleurs en charge des Jeux olympiques et paralympiques.

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