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Colère des agriculteurs : Eric Ciotti dénonce les réponses «ridiculement faibles» du gouvernement

Le président des Républicains souhaite la création d'un dispositif d'accompagnement financier pour les agriculteurs. [THOMAS SAMSON / AFP]

Dans un entretien au JDD publié ce dimanche 28 janvier, le président des Républicains Eric Ciotti a pointé du doigt les réponses «ridiculement faibles» du gouvernement pour tenter d’apaiser la colère des agriculteurs.

«Ce combat est celui de la France». Alors que le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vendredi une série de 10 mesures pour répondre à la colère des agriculteurs, ces dispositions ne semblent pas avoir calmé l’ensemble de la profession, soulevant même une certaine indignation dans la classe politique.

Ce dimanche dans les colonnes du JDD, Eric Ciotti a en effet dénoncé les réponses «ridiculement faibles du gouvernement». Le président des Républicains a défendu «la mise en place d’un dispositif d’accompagnement financier» pour «les agriculteurs qui vivent sous le seuil de pauvreté», considérant «qu’aucun d’entre eux ne devait gagner moins de 1.500 euros net par mois».

Le député des Alpes-Maritimes a estimé qu’une telle mesure pourrait être financée «en sanctionnant fortement les distributeurs qui ne respectent pas la loi qui garantit un prix minimum aux productions agricoles» et en supprimant «certaines aides dépensées à perte, notamment pour la politique de la ville».

Eric Ciotti exige également de mettre fin aux accords de libre-échange et d'interdire l'importation de produits provenant de pays ne respectant pas les mêmes règles sociales et environnementales que la France.

Gabriel Attal sur le terrain ce dimanche

Gabriel Attal était dans une exploitation agricole d’Indre-et-Loire ce dimanche, afin de désamorcer une fronde encore bien présente.

Pour rappel, le Premier ministre avait annoncé plusieurs mesures comme l'annulation d'une hausse du gazole non-routier (GNR), une simplification administrative et l'assurance que la France n'approuverait pas en l'état l'accord commercial entre l'UE et les pays latino-américains du Mercosur.

Pour autant, des agriculteurs ont décidé de continuer leur mouvement de protestation, annonçant même vouloir «tenir un siège» de la capitale à partir de ce lundi. 

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