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Magali Berdah victime de cyberharcèlement : un nouveau procès ouvre ce mercredi où 7 personnes ont visé la patronne d'une agence d'influenceurs

Ce nouveau volet judiciaire marque la conclusion d'une procédure en trois étapes au terme de laquelle un total de 28 accusés est jugé. [BERTRAND GUAY / AFP]

Un nouveau chapitre du procès pour cyberharcèlement de Magali Berdah, célèbre agent d'influenceurs, doit commencer ce mercredi 24 janvier, avec la comparution de sept personnes.

Le dernier volet d’une trilogie judiciaire. Le procès de sept individus accusés de cyberharcèlement à l'encontre de Magali Berdah, patronne de l’agence d'influenceurs Shauna Events, doit s'ouvrir à Paris, ce mercredi 24 janvier. Cela marque la conclusion d'une procédure en trois étapes au terme de laquelle un total de 28 accusés est jugé.

La première audience du 27 novembre au 5 décembre 2023 a mené à la condamnation de 13 personnes, avec des peines allant de cinq mois avec sursis à six mois de prison ferme. Sept autres personnes ont ensuite été jugées pour des faits similaires le 11 décembre 2023 lors d’un second procès au tribunal judiciaire de Paris. Des peines d'emprisonnement ont également été demandées pour tous les accusés.

Selon les informations de l’agence, 26 hommes et deux femmes, âgés de 20 à 49 ans, ont été poursuivis. Parmi eux, 19 individus font face à des accusations de profération de menaces de mort sur Instagram.

Magali Berdah pointe du doigt «l'influence de Booba»

Lors des divers procès, Magali Berdah et sa défense ont toujours insisté sur l'impact des déclarations du rappeur Booba, de son vrai nom Elie Yaffa, sur les réseaux sociaux. Engagé dans une lutte contre les «influvoleurs», terme qu'il utilise pour les désigner, ainsi que leur agence, l'artiste a été mis en examen début octobre pour harcèlement moral en ligne aggravé et placé sous contrôle judiciaire dans une affaire distincte. Le rappeur accuse la papesse des influenceurs «de conduite commerciale trompeuse». 

Magali Berdah, que la justice considère dans ce procès qui ouvre aujourd'hui comme une victime, doit toutefois comparaître prochainement devant le tribunal correctionnel de Nice pour des accusations de «banqueroute» et de «blanchiment». Ces accusations portent sur des faits remontant à 2014 et 2015, antérieurs à sa médiatisation.

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