En direct
A suivre

Cyberharcèlement de Magali Berdah : 8 autres individus devant la justice ce lundi

Dans ce dossier, au total 28 personnes doivent être jugées. [BERTRAND GUAY / AFP]

Après un premier procès le 5 décembre dernier, durant lequel des peines de prison ont été requises contre 13 prévenus, 8 autres individus, visés par des accusations de cyberharcèlement envers Magali Berdah, doivent comparaître devant la Justice ce lundi 11 décembre.

Accusées de cyberharcèlement en meute envers l’ancienne «reine des influenceurs», Magali Berdah, huit personnes doivent être jugées devant le tribunal judiciaire à Paris, ce lundi 11 décembre. Ce deuxième procès s’ouvre cinq jours après le premier, durant lequel des peines de prisons ont été requises contre 13 autres prévenus.

Pendant l’audience du mardi 5 décembre dernier, Sophie Touchais, substitut du procureur, avait insisté sur le fait que «l'espace numérique n'est pas une zone de non droit», soulignant dans son réquisitoire que Magali Berdah a été visée par des «insultes, menaces, propagation de rumeurs, incitation au suicide, publication de données personnelles». «Rien n'a été épargné», a ajouté la magistrate.

Parmi les dizaines de milliers de messages reçus par la papesse des influenceurs, on note : «Sale chienne», «arnaqueuse», «on viendra t'égorger chez toi», «tu mérites d'être décapitée et lapidée», «que ta fille meure». Mardi dernier, la peine la plus lourde, soit un an de prison dont six mois avec sursis, a été requise contre un homme de 32 ans, qui avait écrit à la victime : «Dommage que Hitler ne s'est pas occupé de tes grands-parents».

Dans ce dossier, au total 28 personnes doivent être jugées. Le dernier procès est prévu pour fin janvier tandis que la décision du tribunal est attendue courant 2024.  

Des prévenus influencés par Booba ?

Depuis 2022, des controverses visant Magali Berdah ont notamment été relayées par le rappeur Booba. Ce dernier est mis en examen dans ce dossier mais pas concerné par le procès en cours.

Le rappeur, originaire des Hauts-de-Seine, s'était lancé il y a quelques mois dans une croisade contre l’ex-«reine des influenceurs» et ceux qu'il appelle les «influvoleurs», qu'il accuse de multiples arnaques au préjudice des internautes.

Booba a réitéré, à plusieurs reprises, ses attaques contre Magali Berdah, qu'il qualifie de «démon», tout en rejetant toute responsabilité dans les faits reprochés aux 28 prévenus et tout rôle de «chef de meute». «La seule responsable, c'est elle» (Magali Berdah), a-t-il affirmé. Pourtant, dans cette affaire, les prévenus sont eux-mêmes «influencés» par Booba.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités