Invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche 21 janvier sur CNEWS et Europe 1, Jean-François Copé, maire LR de Meaux, a considéré que l'école publique peinait à «enrayer» certains «fléaux», citant notamment la chute de l'autorité, malgré le «dévouement de certains professeurs».
Alors que la polémique autour de «dérives» supposées au lycée catholique privé Stanislas fait grand bruit dans le secteur de l’Éducation, Jean-François Copé est revenu sur les difficultés rencontrées par l’école publique.
Invité du Grand Rendez-Vous sur CNEWS et Europe 1, le maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) a considéré que «l’école publique n’arrive pas à enrayer les fléaux que l’on connaît et que l’on dénonce».
Dans le détail, Jean-François Copé a déploré des faits «de violence», mais aussi «des dérives islamistes, le comportement de certains parents, une chute de l’autorité et les difficultés rencontrées par les enseignants dans certaines matières», et ce, «malgré le dévouement exceptionnel des professeurs».
La faute d’Amélie Oudéa-Castéra
L'ancien ministre délégué au Budget sous Jacques Chirac est également revenu la polémique dans laquelle s’est retrouvée Amélie Oudéa-Castéra, dès sa nomination au poste de ministre de l’Éducation nationale.
Cette dernière a été pointée du doigt pour avoir scolarisé ses enfants dans le privé, à l’école Stanislas, dont le directeur était invité ce dimanche sur CNEWS. La nouvelle ministre avait mis en avant un «paquet d’heures pas sérieusement remplacées» dans le public, raison pour laquelle elle s'était tournée vers le privé. Amélie Oudéa-Castéra s’était par la suite excusée pour des propos déplacés et démentis par les enseignants concernés.
Devant une situation qui a pris de plus en plus d'ampleur, le maire de Meaux a estimé que la ministre avait «vécu un accident de travail», tout en assurant qu’il ne fallait pas «qu’elle plie face à ces polémiques».