En direct
A suivre

Vacances de février : les syndicats de la SNCF laissent planer la menace d'une grève

Les syndicats luttent pour que l'ouverture à la concurrence se déroule dans des conditions idéales. [LOIC VENANCE / AFP]

Les syndicats de cheminots ont menacé de faire grève pendant les prochaines vacances de février, en signe de protestation contre l'ouverture du groupe à la concurrence, des salaires insuffisants ou encore des conditions de travail difficiles, notamment pendant les Jeux olympiques à venir.

En raison de leurs craintes à l'égard de l'ouverture du groupe à la concurrence, des salaires insatisfaisants, ou encore des conditions de travail, notamment pendant les Jeux olympiques, plusieurs syndicats de la SNCF ont menacé de faire grève pendant les prochaines vacances de février.

Depuis ce lundi 8 janvier, dans les Alpes maritimes, plusieurs conducteurs se sont mis en arrêt de travail en signe de mécontentements vis-à-vis de leurs rémunérations. Ces conflits locaux ont principalement pour origine l'ouverture à la concurrence de la SNCF, nécessitant le transfert de salariés d'autres entreprises ou filiales. Les syndicats luttent donc pour que cette transition se déroule dans des conditions idéales, pour les employés de maintenance ou les contrôleurs dans le Sud.

Une «réunion de conciliation» est prévue ce vendredi 12 janvier, d'après la direction de SNCF Voyageurs, dans le but d'empêcher que les tensions prennent de l’ampleur et convergent vers un conflit plus vaste.

Les Jeux olympiques au centre des discussions

Au niveau national, la question des salaires a suscité également des mécontentements. Même si la négociation annuelle obligatoire au sein du groupe s'est soldée par une augmentation moyenne de 4,6 % pour 2024, cette dernière a été considérée comme insatisfaisante par la CGT et SUD-Rail. De leur côté, la CFDT et l'Unsa ont demandé d'autres mesures de la part de la SNCF, notamment des adaptations dans les grilles salariales de classification.

Les conditions de travail pendant les Jeux olympiques ont été également au cœur des débats, car les agents pourraient être confrontés à une hausse significative de leur charge de travail pendant l'été. Les employés ont donc réclamé des compensations, en plus de l’indemnisation quotidienne de 50 euros, un soutien pour la garde des enfants, ainsi que des primes pour ceux qui seront en service, déjà offerts.

Malgré des discussions déjà programmées entre la direction et les syndicats, ces derniers ont prévu d'exercer une pression pour faire valoir leurs revendications.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités