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Supermarchés : E.Leclerc espère des «baisses» de prix en février 2024

Le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a anticipé ce vendredi «des poches de baisse» de prix de certains produits «dès février-mars» en rayons des supermarchés. [LOIC VENANCE / AFP]

Michel-Edouard Leclerc a annoncé ce vendredi des possibles baisses de prix sur certains produits dans les supermarchés autour de «février-mars» 2024.

L'inflation pourrait connaître un coup de frein dans les supermarchés E. Leclerc dès le début de l'année 2024. «Nos acheteurs vont ramener des poches de baisse évidente dès février/mars» à l'issue de négociations commerciales, a déclaré ce vendredi 22 décembre, le président du comité stratégique de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, sur RMC/BFM.

La date de fin mars correspond à l'issue des négociations commerciales qui se tiennent chaque année avec les fournisseurs agro-industriels de la grande distribution pour déterminer les conditions de vente (prix d'achat, place en rayon, calendrier promotionnel...) des produits vendus le reste de l'année.

Celles de 2024 ont été exceptionnellement avancées de quelques semaines par le gouvernement, qui espère ainsi observer une répercussion plus rapide dans les rayons des baisses du coût de certaines matières premières.

Ces négociations vont donc se conclure au plus tard le 15 janvier pour les fournisseurs réalisant moins de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires et au plus tard le 31 janvier pour les plus gros fournisseurs.

Des baisses de prix aussi chez Système U

«Il y a des prix qui vont baisser, c'est notre objectif», avait de son côté déclaré le patron de Système U, Dominique Schelcher, ce jeudi sur RTL.

Patron du 4e acteur du secteur (devancé par E.Leclerc, Carrefour et Intermarché), Dominique Schelcher a cité «le prix des pâtes qui va baisser», ainsi que celui des chips, «même si pour l'instant les fournisseurs demandent encore des hausses de tarif de 5%» en moyenne.

Les représentants des industriels ont prévenu qu'il ne fallait pas s'attendre à des baisses de prix massives ou généralisées, leurs coûts restant élevés.

La hausse des prix a baissé en intensité, s'établissant pour l'alimentaire à +7,7% sur un an en novembre, alors qu'elle était encore à deux chiffres quelques mois plus tôt.

Cela s'explique toutefois par le fait que les prix avaient déjà commencé à beaucoup gonfler il y a un an. En outre, une moindre hausse est loin d'être une baisse.

La crise inflationniste est «derrière nous» en France, mais le niveau d'inflation restera «un peu plus élevé» qu'avant-crise, avait estimé jeudi sur CNEWS et Europe 1 le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.

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