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«Ce n’est pas sur la base d’un reportage qu’on retire la Légion d’honneur» : Emmanuel Macron réagit à la polémique autour de Gérard Depardieu

Le chef de l'Etat était invité à réagir à l'actualité sur France 5. [Emmanuel DUNAND / AFP]

Emmanuel Macron a réagi ce mercredi sur la polémique qui entoure Gérard Depardieu. L'acteur est en proie à un nouveau scandale après la récente diffusion d'un reportage où ce dernier multiplie les propos misogynes et insultants à l'égard de femmes.

«Ce n’est pas sur la base d'un reportage qu’on enlève la Légion d’honneur à un artiste», a estimé Emmanuel Macron sur France 5 ce mercredi 20 décembre. 

Le président de la République était interrogé sur l'affaire qui touche Gérard Depardieu et sur l'annonce de sa ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, d'une procédure disciplinaire en vue de retirer sa Légion d'honneur à l'acteur. 

«Je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu. C’est un immense acteur, il a servi les plus beaux textes, lui aussi c’est un génie de son art. Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier et je le dis en tant que président de la République et que citoyen, il rend fier la France», a commencé par réagir Emmanuel Macron avant de commenter les polémiques qui entourent l’acteur. 

«En tout cas je sais une chose, la Légion d’honneur est un Ordre dont je suis en effet le grand maître et qui n’est pas là pour faire la morale et donc ce n’est pas sur la base d’un reportage que l’on enlève la Légion d’Honneur à un artiste. Parce qu’à ce tarif-là, on aurait enlevé la Légion à beaucoup d’autres même post-mortem», a-t-il poursuivi.

«Je suis inattaquable sur la lutte sur les agressions faites aux femmes, les violences faites aux femmes et pour l’égalité femmes-hommes. Ce sont les deux grandes causes de mes quinquennats, donc je continuerais de me battre mais j’aime bien que cela se fasse en bon ordre et que là aussi nos valeurs soient respectées. Dans nos valeurs, il y a la présomption d’innocence et on ne peut pas commencer à dire que n’importe qui sera au tribunal public. Il y a une chose dans laquelle vous ne me verrez jamais, ce sont les chasses à l’homme. (…) A côté de cela, il y a des procédures judiciaires et elles suivront leur chemin», a conclu le chef de l'Etat.

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