À la sortie des rencontres de Saint-Denis organisées par le président Emmanuel Macron, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a indiqué qu'à l'issue des discussions «la possibilité d'avoir un référendum sur l'immigration n'est plus à l'ordre du jour».
La possibilité d'un référendum sur l'immigration s'éloigne. À l'issue des deuxièmes rencontres de Saint-Denis qui réunissaient Emmanuel Macron et les chefs de parti ce vendredi 17 novembre, Fabien Roussel a révélé un blocage sur la question d'un référendum sur l'immigration.
«Un consensus s'est dégagé autour de la table sur le fait qu'il paraissait compliqué d'élargir la possibilité de tenir des référendums sur des sujets sociétaux tels que l'immigration», a déclaré le secrétaire national du PCF au micro de CNEWS.
Le député du Nord a évoqué la proposition du président de la République de modifier l'article 11 de la Constitution pour élargir le champ des référendums.
«La proposition qu'il faisait en somme autorisait de faire un référendum sur l'immigration mais interdisait de faire un référendum sur les retraites tel que nous le demandons», a ajouté Fabien Roussel, pour qui la question à poser sur l'immigration ne peut être réduite à «oui ou non».
Pour l'élu communiste, «il faut pousser le débat au parlement», qui «est souverain sur ce genre de sujets». Et de conclure : «À cette heure, la possibilité d'avoir un référendum sur l'immigration n'est plus à l'ordre du jour».
