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Uber Eats : les livreurs appelés à une grève nationale les 2 et 3 décembre contre le changement de leur rémunération

En France, Uber Eats compte 65.000 livreurs indépendants qui se connectent à son application. [Valentyn Ogirenko/REUTERS]

Plusieurs syndicats ont appelé, ce lundi 13 novembre, les livreurs de la plate-forme de livraison de repas Uber Eats seront en grève nationales les 2 et 3 décembre.

Peu de livraisons en prévision. Les livreurs de l’application Uber Eats sont appelés à une grève nationale les 2 et 3 décembre à l’appel des syndicats. En cause, le changement de leur rémunération «sans consultation» par la plate-forme de livraison de repas.

Dans un communiqué conjoint, la CGT l'organisation Union Indépendants ont dénoncé le changement opéré par Uber Eats. «Depuis le 1er novembre, l’ensemble des livreurs Uber Eats subissent une baisse conséquente de leurs revenus» à la suite de «la mise en place d’un nouvel algorithme, opaque et incompréhensible, calculant le montant de leurs courses», ont-ils ainsi expliqué. 

Des mouvements de protestation des coursiers Uber Eats ont émaillé le mois de novembre. Ces derniers se sont réunis avec la plate-forme et l'Association des Plates-formes d’Indépendants (API) le 6 novembre dernier, sans parvenir à trouver de compromis, selon les syndicats.

Parmi les revendications des futurs grévistes, le retrait de la nouvelle tarification ainsi que «la transparence du prix des courses et l’augmentation significative des rémunérations», selon le communiqué.

Une diminution de la rémunération de 10 à 40%

Uber Eats vient de lancer un nouveau système de tarification dans toute la France qu'Union Indépendants accuse de provoquer une «baisse drastique de la rémunération», estimée de 10% à 40% «par rapport à la grille tarifaire précédente».

Uber Eats s’est défendue auprès de l’AFP ce lundi expliquant que, «si ce changement peut faire varier certaines courses à la hausse ou à la baisse, il ne vise pas à diminuer la rémunération moyenne par course». 

La plate-forme de livraison de repas va plus loin et a expliqué que dans les trois villes pilotes où l'expérimentation a été lancée (Avignon, Lille et Rouen), «la rémunération moyenne des courses (...) est restée stable avec une augmentation moyenne du revenu par course de 1,4%».

Si le changement en France ne plaît pas aux syndicats et aux livreurs l’entreprise a rappelé qu’il «s’inscrit dans le cadre d’une évolution globale du système tarifaire d’Uber Eats à travers le monde».

En France, Uber Eats compte 65.000 livreurs indépendants qui se connectent à son application. 

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