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«Il ajoute de l’abjection à l’indignité (...), il dilue l’horreur» : torrent de critiques suite aux derniers propos d’Aymeric Caron sur le Hamas

Les prises de position de La France insoumise depuis le 7 octobre isolent le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Ce mercredi 25 octobre, le député apparenté La France insoumise Aymeric Caron a suscité une vive polémique en choisissant de ne pas mettre sur le même plan Daesh, al-Qaida et le Hamas.

Une sortie qui fait déjà beaucoup réagir. Après un échange virulent mardi avec la Première ministre lors des questions au gouvernement, Aymeric Caron a fait bondir la majorité et la droite ce mercredi 25 octobre. Lors d’une interview sur France 2, le député apparenté La France insoumise n’a pas jugé bon de mettre sur le même plan les organisations terroristes que sont al-Qaida et Daesh, avec le Hamas.

En effet, à la question «Vous ne mettez pas de signe égal entre Daesh, al-Qaida et le Hamas ?», l’élu de Paris a répondu «Non». Une réponse qui va dans le sens des réactions de certains membres de LFI suite à l'attaque barbare perpétrée en Israël.

S’il a reconnu que La France insoumise n’avait «peut-être pas utilisé les bons mots sur ce qu’il s’est passé le 7 octobre», Aymeric Caron a souhaité réassurer «qu’il n’y a jamais eu la moindre ambiguïté sur la position» du groupe parlementaire.

«C’est ajouter l’abjection à l’indignité»

La sortie du député a suscité la colère de plusieurs de ses collègues appartenant à la majorité. «Ne pas qualifier le Hamas de terroriste était déjà une ignominie. Minimiser sa barbarie, c’est ajouter de l’abjection à l’indignité», a considéré Mathieu Lefèvre, élu Renaissance du Val-de-Marne.

Un sentiment partagé notamment par Caroline Yadan, députée de Paris. «Il dilue l’horreur, il blâme les victimes tout en idolâtrant la violence. Ces propos constituent une apologie du terrorisme», a-t-elle dénoncé sur X.

Les prises de position de La France insoumise depuis le 7 octobre isolent le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon, y compris au sein même de la Nupes.

En effet, les socialistes et communistes ont décidé de se mettre en retrait de la coalition de gauche créée en avril 2022, sans pour autant la quitter. 

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