Une passagère à bord d'un train Ouigo en route vers Lille a interpellé la SNCF concernant des punaises de lit à bord du wagon avec une vidéo virale, visionnée plus de deux millions de fois.
«Même dans le TGV y’a des punaises purée, Ouigo pensez à désinfecter vos trains, merci». C’est le cri d’alerte lancé par une passagère d'un train Ouigo en direction de Lille concernant la présence de punaises de lit à bord du transport en commun, accompagné d'une vidéo partagée sur le réseau social X, anciennement Twitter, le samedi 22 septembre. La vidéo, montrant apparemment une punaise de lit se déplaçant sur un accoudoir, a été visionnée près de 2,9 millions de fois.
Même dans le TGV y’a des punaises purée @OUIGO pensez a désinfecter vos trains, merci pic.twitter.com/PG72erKWLV
— NaNa Afi (@_LaTogolaise) September 22, 2023
Dans les commentaires, la SNCF a tenté de la contacter sans succès, indiquant : «Nous essayons de vous répondre par message direct. Merci de nous suivre sur Twitter pour que nous puissions vous l’envoyer», sans fournir plus de détails.
«Nous avons prévenu le service concerné. Le nécessaire va être fait rapidement» a ajouté Ouigo, après avoir remercié la passagère pour ses informations.
Un enjeu sanitaire et économique
Cette vidéo rappelle une autre photo devenue virale la semaine précédente, prise par une autre passagère à bord d'un TGV en provenance de la gare de l’Est, à Paris. «Serait-ce des punaises de lit dans vos trains, SNCF Voyageurs ?», avait-elle questionné dans son post.
Seraient-ce des punaises de lit dans vos trains @SNCFVoyageurs @SNCFConnect ????? pic.twitter.com/NyJKrdtvy0
— Dana Del Rey (@DanaShaam) September 18, 2023
La SNCF avait alors nié cette présence, soulignant qu'elle effectuait un traitement préventif régulier (tous les 60 jours) contre les punaises de lit, les cafards et les puces. En cas de signalement, un traitement intensif était immédiatement appliqué, et si nécessaire, la rame était retirée du service commercial.
Il est important de noter que les punaises de lit sont devenues un véritable fléau ces dernières années, représentant un enjeu sanitaire et économique significatif, selon un rapport de l’Anses datant d'août 2023.