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Botulisme en France : l'OMS avertit que d'autres cas sont encore possibles

Selon l'OMS, 25 personnes auraient consommé les sardines en bocaux du restaurant à Bordeaux Selon l'OMS, 25 personnes auraient consommé les sardines en bocaux du restaurant de Bordeaux. [FABRICE COFFRINI / AFP]

Après l’identification de 15 clients d’un restaurant à Bordeaux comme «cas suspects de botulisme» après avoir mangé des sardines, l’OMS a averti que d'autres personnes, pas encore retrouvées, pourraient, elles aussi, avoir été touchées.

Un travail minutieux pour retrouver tous les potentiels malades. Ce mercredi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un point de situation concernant la détection d’un potentiel cluster de botulisme à Bordeaux au début du mois de septembre. 

Les investigations menées par les autorités français ont permis d’identifier 15 «cas suspects de botulisme», dont un mortel, qui sont tous des clients du Tchin Tchin Wine Bar, ayant consommé des sardines en conserve fabriquées de manière artisanale entre le 4 et le 10 septembre, semaine pendant laquelle deux matchs de la Coupe du monde de rugby ont eu lieu à Bordeaux. 

Selon l’OMS, «en raison de la période d'incubation allant jusqu'à huit jours et du fait que le restaurant a attiré des visiteurs internationaux pendant la Coupe du monde de rugby, il est possible que d'autres cas soient signalés en France, ou éventuellement hors de France lorsque les voyageurs rentrent chez eux, jusqu'au 18 septembre». Parmi les cas déjà identifiés, on retrouve des ressortissants du Canada, d’Allemagne, de Grèce, d'Irlande, du Royaume-Uni et des États-Unis. 

L’enquête française a permis d’établir qu’environ 25 personnes au total ont été «exposées (c'est-à-dire qui ont probablement consommé la denrée alimentaire suspecte)», après analyse des reçus de cartes de crédits, selon l'OMS. 

Une enquête a été ouverte en France pour «homicide et blessures involontaires» par le parquet de Bordeaux la semaine dernière. Elle porte aussi sur des faits de «mise sur le marché de denrées préjudiciables à la santé» et «vente de denrées corrompues ou toxiques».

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