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«On a envie de partir de ce quartier» : le désarroi des riverains nîmois contraints de vivre dans l’insécurité permanente

Trois jours après la mort d'un enfant de 10 ans lors d'une fusillade à Nîmes, la crainte de nouveaux affrontements entre trafiquants de drogue semble être dans toutes les têtes. Certains, bien décidés à quitter le quartier de Pissevin, doivent vivre dans l'angoisse permanente en attendant de trouver un nouveau logement.

Des habitants encore en état de choc. Trois jours après la fusillade à l'origine de la mort d'un jeune garçon de 10 ans dans le quartier Pissevin de Nîmes (Gard), les résidents d'une des tours de la cité sont terrifiés. Certains d'entre eux ont subi de nombreux dommages liés à des balles perdues dans leur foyer.

«La balle a traversé le mur, la fenêtre et le volet», a indiqué une habitante, résidant au cinquième étage de la tour. Par chance, elle ne se trouvait pas dans la pièce qui accueillera bientôt son nouveau-né. «J'ai envie de partir. Hier soir, on ne dormait pas, on pensait que ça allait se reproduire», a-t-elle ajouté.

Une autre femme, résidant au 12e étage, a également reçu des balles perdues dans son foyer. Bien que présente avec ses enfants dans la pièce impactée, elle n'a pas été blessée. Mais désormais, l'envie d'un départ du quartier grandit de plus en plus chez les habitants.

La police judiciaire a récupéré les balles dans ces appartements dans le cadre de l'enquête.

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