Ce lundi 10 juillet, le gouvernement lance une double campagne de communication dédiée à la prévention des violences sexistes et sexuelles dans les centres de vacances. Diffusée sur les réseaux sociaux, elle s'adresse aux parents comme aux enfants.
Après avoir annoncé l'ajout d'un module dédié aux violences sexistes et sexuelles au Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (Bafa), le secrétariat d'Etat à la Jeunesse poursuit sa mission de sensibilisation sur le sujet. Une campagne d'information sur les violences sexistes et sexuelles dans les centres de vacances est en effet lancée ce lundi 10 juillet. Elle s'adresse au grand public, aux parents comme aux enfants.
D'après Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat en charge de la Jeunesse, les 13-18 ans sont notamment visés par cette campagne de communication. Dans un entretien à Ouest-France, elle explique qu'il s'agit notamment de dire aux parents «que leurs enfants sont en sécurité, préservés des violences sexistes et sexuelles pendant leurs vacances en centre aéré ou en colonie».
En présence de tous les acteurs du secteur mobilisés, nous avons signé 12 engagements contre les #VSS.
Merci à eux pour leur investissement et leur travail pour que nos jeunes puissent vivre les plus belles vacances. 2/2 pic.twitter.com/cAZjklcYqf— Sarah EL HAÏRY (@sarahelhairy) July 6, 2023
Mais la démarche s'adresse aussi aux adolescents, pour leur faire comprendre que, «s'ils sont confrontés à des violences, en parler peut tout changer». «Le cadre extérieur d'une colonie peut permettre de parler de ce qu'on subit dans son environnement quotidien», ajoute Sarah El Haïry.
Portée par le hashtag #Encolo, cette campagne d'information, qui commence ce lundi et se poursuivra jusqu'au 6 août, doit être diffusée sur les réseaux sociaux, aussi bien sur Facebook, Instagram et Twitter que LinkedIn, Snapchat ou encore TikTok.
Jeudi dernier, les responsables d'accueil collectif de mineurs (centres de vacances ou de loisirs, centres aérés...) ont signé une charte de 12 engagements pour prévenir les violences sexuelles et sexistes (VSS). Ils se sont ainsi engagés à «inscrire la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le projet éducatif», à «recruter des personnels formés sur ces questions» ou à les former et à nommer des «référents» VSS dans chaque structure.